Le souverain n'ayant pas d'enfant, Paul retrouve alors le rang de diadoque et se voit pressé de se marier afin de consolider la dynastie. Paul (ou Pávlos) de Grèce (en grec moderne : Παύλος της Ελλάδας / Pávlos tis Elládas ou aussi Παύλος ντε Γκρέτσια / Pávlos de GreciaN 3) est né le 20 mai 1967 à Tatoï, à l'époque où la Grèce était une monarchie. Par son père, il est donc le petit-fils du roi Paul Ier (1901-1964) et de la reine Frederika de Hanovre (1917-1981) tandis que, par sa mère, il descend du roi Frédéric IX de Danemark (1899-1972) et de la reine Ingrid de Suède (1910-2000)[1]. Né un mois après la mise en place de la Dictature des colonels qui chasse sa famille de Grèce en décembre 1967, le prince Paul passe l'essentiel de sa vie en exil en Italie, au Danemark, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ayant fait de l'expression « le roi règne mais ne gouverne pas » sa devise, Georgios Papandréou boycotte ostensiblement tous les moments forts de la monarchie et ne manque jamais d'adresser une pique au souverain et à ses proches[181]. Le Roi Paul 1er de Grèce et la Reine Frederika Le Roi Paul 1er et la Reine Frederika de Grèce sortant d'un palais, en 1963. Soutenant le gouvernement grec en exil (présidé par le Roi Georges II), Paul passe la guerre entre Londres et l’Égypte (où des troupes grecques se battent à côté des alliés, notamment à la bataille d'El Alamein), tandis que son épouse et ses enfants trouvent refuge en Afrique du Sud. Peu après son mariage, Paul s'installe à New York, où il intègre la Charles R. Weber Company, une importante compagnie maritime. De fait, depuis l'instauration de la dictature de Metaxas avec le consentement de Georges II, la famille royale subit le mécontentement croissant des citoyens[83]. Pourtant, la Grèce est loin d'avoir retrouvé sa stabilité après le départ de Constantin Ier et les tensions entre Venizélos et la famille royale se poursuivent. Le futur Paul Ier grandit à une époque où la Grèce connaît une forte période d'instabilité. Sous la menace d'un débarquement allié au Pirée, le souverain accepte de partir en exil, sans toutefois abdiquer officiellement. Il estime en effet que, de retour dans son pays, il aurait été rapidement proclamé régent, ce qui aurait barré la voie à Damaskinos et rendu la restauration de la monarchie plus aisée[119]. En échange de l'abdication de Georges II en faveur du diadoque et de sa femme, le Troisième Reich propose non seulement à Athènes d'empêcher Rome de l'attaquer mais encore de lui octroyer les territoires qu'elle revendique depuis longtemps dans les Balkans. Désormais célibataire, le jeune homme est bientôt soupçonné par la bonne société britannique d'être homosexuel (ou au moins bisexuel)[58]. Malgré tout, le retour des Oldenbourg dans leur patrie ne suffit pas à faire oublier les souffrances de la population grecque. Paul de Grèce est le fils aîné et le deuxième enfant du roi Constantin II (né en 1940) et de son épouse la princesse Anne-Marie de Danemark (née en 1946). 368 Likes, 7 Comments - Prince Michael of Greece (@michaelofgreece) on Instagram: “A la Cour de Grèce autrefois, le roi Paul et la reine Frederika de Grèce entre le première ministre…” Le 14 novembre 1920, les monarchistes l'emportent et Dimítrios Rállis devient Premier ministre. De là, la famille royale gagne Phalère puis Athènes, où elle est reçue par une foule en liesse et par un Te Deum célébré par monseigneur Damaskinos[124],[125]. Comme tous les enfants du diadoque Constantin et de la princesse Sophie, l'enfant grandit dans la capitale grecque, entre la villa de ses parents (sur l'avenue Kifissias), le palais du diadoque (actuel palais présidentiel), et Tatoï, résidence secondaire de ses grands-parents paternels[2]. En définitive, quarante-neuf chaînes du monde entier (dont plusieurs grecques) diffusent les épousailles de Paul et de Marie-Chantal[20]. Les Oldenbourg étant d'origine germano-danoise, ils sont toujours perçus comme une dynastie étrangère par une partie de la population hellène. Cependant, l'attitude irréfléchie de Constantin II, qui inquiète la classe politique hellène en se montrant en compagnie de membres de l'armée, vaut à l'ancienne famille royale d'être rapidement reconduite en dehors des frontières grecques[11],[17]. Rama X, le roi de Thaïlande, a fait fusionner la richesse de la monarchie à la sienne, pourtant distinctes l’une de l’autre, grâce à un décret despotique établi en 2018. Quelques semaines plus tard, le 15 août, un sous-marin italien coule le croiseur grec Elli alors qu'il escorte un navire rempli de pèlerins, au large de Tinos, dans la mer Égée[98],[99]. En fait, la fraude électorale est si manifeste qu'elle finit par indisposer le gouvernement, qui craint de voir la tricherie dénoncée. La princesse Frederika n'est pas encore arrivée en Grèce que de nouvelles polémiques éclatent à son propos. Après avoir essuyé un nouveau refus du gouvernement britannique d'intégrer Paul dans la Royal Navy, Constantin et Sophie acceptent la proposition du Kaiser Guillaume II de le faire entrer dans la Kaiserliche Marine. Malgré ces difficultés, les anciens souverains grecs continuent à se préoccuper de l'éducation de leur plus jeune fils. Après trois années de combats, la guérilla communiste est obligée de déposer les armes le 15 octobre 1949. Très proche de Paul Ier, le prince a reçu une éducation soignée et il participe aux audiences que le roi donne à ses ministres depuis l'âge de onze ans. Le 1er juillet 1995, Paul épouse, à la cathédrale orthodoxe Sainte-Sophie de Londres, la roturière anglo-américaine Marie-Chantal Miller (née en 1968), fille du multimillionnaire américain Robert Warren Miller (né en 1933) et de son épouse équatorienne María Clara Pesantes (née en 1940)[2]. De son côté, Paul se voit offrir une villa dans le quartier athénien de Psychikó. Là, ils sont reçus par le président de la République française Albert Lebrun et ont une entrevue avec leur oncle, le prince André. La princesse Marie Chantal et le prince Paul de Grèce - Arrivées au dîner de gala du 80ème anniversaire du roi Harald et de la reine Sonja de Norvège à Oslo. C'est également … Après avoir connu un premier exil avec ses parents en 1909-1911, le prince assiste au « Schisme national » durant la Première Guerre mondiale et au renversement subséquent de son père, le roi Constantin Ier, en 1917. Aucune sainte orthodoxe n'ayant jamais porté son prénom, l'Église nationale lui demande d'adopter un nom plus conforme à la culture et à la religion de son nouveau pays. Le Roi Paul de Grèce et la Reine Frederika reçus à Rome Le Roi Paul de Grèce et son épouse la Reine Frederika sont accueillis par les dignitaires italiens au Palais du Quirinale le 18 mai 1959 à Rome, Italie. Après le référendum grec du 29 juillet 1973 et la mise en place d'une république dominée par les militaires, la situation financière de l'ancienne famille royale se complique et Constantin II choisit de quitter l'Italie pour le Danemark. Épineuses, les négociations aboutissent à un compromis qui confère à Chypre sa pleine indépendance sous l'égide du Royaume-Uni, de la Grèce et de la Turquie. Dans le pays, nombreux sont donc ceux qui auraient préféré voir l'héritier du trône épouser une de leurs compatriotes. Dans un pays toujours frappé par le rationnement et les privations, Paul et Frederika réemménagent dans leur villa de Psychikó, où ils ne tardent pas à fonder une petite école pour leur progéniture[128]. À la fin de la guerre, la Grèce connaît des divisions politiques qui entraînent une terrible confrontation entre les … Le souverain britannique s'opposant à la présence de la princesse Frederika et de ses enfants au Royaume-Uni[N 12], il est finalement décidé que Georges II et le diadoque pourraient s'installer à Londres mais que le reste de la dynastie devrait s'établir en Afrique du Sud jusqu'à la fin du conflit[114],[115]. Dès le lendemain, toutefois, Paul transmet à l'ambassadeur une longue lettre par laquelle il fait connaître son refus de passer outre les lois de succession à la couronne. Le nouveau monarque considère en effet que son pays n'est pas prêt à participer à un nouveau conflit un an tout juste après la fin de la Deuxième Guerre balkanique. Paul et sa famille considèrent qu’ils n’ont jamais eu d’autre nom de famille que « de Grèce », (en, « Aucun titre de noblesse ou de distinction n'est décerné ni reconnu à des citoyens hellènes », cathédrale orthodoxe Sainte-Sophie de Londres, Armand Hammer United World College of the American West, Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg, Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin, Prince et princesse de Grèce et de Danemark, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_de_Grèce_(1967)&oldid=176164313, Personnalité grecque du monde des affaires, Élève de l'Académie royale militaire de Sandhurst, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Article contenant un appel à traduction en grec moderne, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En presque vingt ans d'exil et de vicissitudes politico-familiales, Georges II est en effet devenu un homme méfiant et taciturne. L'exil de la famille princière ne prend fin qu'en 1911, lorsque le nouveau Premier ministre grec Elefthérios Venizélos rend aux Oldenbourg leurs grades dans l'armée[16]. Le diadoque destinant son troisième fils à la marine, des pourparlers sont engagés avec le gouvernement britannique pour permettre à Paul d'intégrer la Royal Navy en tant que cadet à l'Académie de Dartmouth ou à celle d'Osborne. Grâce à Henry Drummond Wolff (selon Stelio Hourmouzios) ou à l'infant aviateur Alphonse d'Orléans[N 1] (selon Ricardo Mateos Sainz de Medrano), Paul parvient finalement à se faire embaucher comme apprenti-mécanicien dans la firme Armstrong Siddeley. Le 6 avril 1941, la Luftwaffe déclenche en effet l'opération Châtiment qui vise à punir le gouvernement de Belgrade pour avoir renversé le régent Paul[N 8] et dénoncé le pacte tripartite. L'enquête qui suit révèle qu'il s'agit d'un attentat politique et que des proches du régime y sont mêlés. Mais, en dépit des conseils du Premier ministre Konstantínos Karamanlís, la souveraine s'entête et part en Grande-Bretagne avec sa fille Irène. Au sein de la famille royale de Grèce, cependant, tous n'apprécient pas les nouveaux souverains. En septembre 1955, le couple royal se rend ainsi en voyage officiel à Belgrade, avant de recevoir le maréchal Tito et sa femme en visite privée à Corfou l'année suivante[148]. Construite au début du XXe siècle par un riche magnat grec, cette demeure relativement modeste possède deux étages, un petit jardin et un balcon donnant sur la rue. Malgré l'état déplorable de ses propres finances, largement réduites par le conflit avec la Turquie et la révolution, Georges II est alors contraint de verser aux proches du défunt une importante somme d'argent en guise de dédommagement[2]. De son côté, Paul profite de son retour en Grèce pour reprendre sa formation dans la marine. Pour la famille royale, qui attendait avec anxiété la naissance d'un héritier, il s'agit là d'une excellente nouvelle. » Il reste qu'après décompte des résultats, seuls 32 454 des 1 527 714 suffrages exprimés demandent le maintien de la république alors que 1 491 992 soutiennent le retour de la monarchie et que 3 268 autres sont déclarés invalides[69],[72],[73]. Outre ces séjours chez leurs voisins, les monarques se rendent en visite officielle dans plusieurs autres pays : au Royaume-Uni (1952 et 1963)[149], aux États-Unis (1953)[150], en France et en Allemagne de l'Ouest (1956)[151], en Suisse (1958)[152], en Éthiopie et en Italie (1959)[153] et même en Inde et en Thaïlande (1963)[154]. Finalement, le 10 octobre 1935, les forces armées grecques destituent le Premier ministre Panagis Tsaldaris et le président de la République Aléxandros Zaïmis, avant de les remplacer par le ministre de la guerre Geórgios Kondýlis[69]. Désormais sans fonction ni position, Paul traverse treize années de relative oisiveté durant lesquelles il s'initie au piano, effectue une longue croisière incognito en mer Égée, fréquente les clubs britanniques et travaille aussi comme simple apprenti-mécanicien dans l'industrie aéronautique. Malgré tout, le contexte international interdit alors que soient organisées d'importantes festivités dans le pays[96]. Entre 1924 (année où la Deuxième République hellénique est proclamée) et 1935 (date à laquelle cette dernière est abolie), la Grèce connaît une forte instabilité politique et financière. Il continue à faire usage de ces titres pour signifier qu'il reste l'héritier du trône depuis l'abolition de la monarchie. À la chute du régime des colonels, en juillet 1974, l'abolition de la monarchie est confirmée. Ils ravivent par ailleurs la légende noire entourant la figure de la reine Sophie, accusée d'avoir poussé Constantin Ier dans les bras des puissances centrales pendant la Grande Guerre. Troisième fils du diadoque Constantin, le prince Paul n'est pas destiné à monter un jour sur le trône hellénique et il reçoit donc une formation un peu plus sommaire que celle destinée à ses deux aînés[5]. Afin de normaliser les relations de la Grèce avec la Turquie, les souverains se rendent ainsi à Constantinople et à Ankara en juin 1952. La version du 5 novembre 2013 de cet article a été reconnue comme «, La Première Guerre mondiale et ses conséquences, Un deuxième exil entre la Suisse et l'Allemagne, Un retour assombri par la guerre contre la Turquie, Installation à Psychico et naissances princières, De la Guerre civile à la question chypriote, La famille royale face à la guerre civile, Entre « miracle économique » et autoritarisme royal, Sur la famille royale de Grèce en général, Biographies des membres de la famille royale de Grèce, « un électeur a le choix entre placer dans l'urne un bulletin bleu en faveur de, « Non ! En un peu plus de dix ans, vingt-trois gouvernements, une dictature et treize coups d'État se succèdent. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale prouve toutefois que ces craintes sont sans fondement et que ni Paul ni Frederika ne sont prêts à faire alliance avec Hitler. En dépit de ces deux événements, Paul Ier décide de maintenir le voyage officiel qu'il avait lui-même prévu d'effectuer à Londres en juillet de la même année. Le Führer cherche par ailleurs à instrumentaliser le mariage pour les besoins de sa propagande en imposant la présence du drapeau et de l'hymne nazis durant les festivités prévues pour 1938[91]. Prises à partie, les deux femmes doivent trouver refuge chez des particuliers pour échapper à l'ire de la foule. Or, la Grèce est toujours secouée par la guerre civile. Paul Ier a donc la particularité généalogique d'être à la fois l'arrière-petit-fils du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé « le beau-père de l'Europe », et de la reine Victoria Ire du Royaume-Uni (1819-1901), surnommée « la grand-mère de l'Europe ». Chaque année, il participe aux commémorations de la libération de Ioannina (21 février) et de Thessalonique (26 octobre) ainsi qu'aux festivités qui accompagnent la Saint-André, à Patras (30 novembre). Converti à la mode du monocle, le prince mène désormais une vie oisive, fréquentant la bonne société britannique. Il continue à faire usage de ces titres pour signifier qu'il reste l'héritier du trône depuis l'abolition de la monarchie. Tout aussi favorable à cette option que ses sujets, Paul Ier montre publiquement son souhait de voir se réaliser l'énosis à l'occasion d'une interview avec The New York Times le 28 juillet suivant[157]. Pourtant, les tensions politiques restent vives d'autant que Paul n'hésite pas à s'opposer au gouvernement élu et à se montrer parfois autoritaire. Mais, âgé de 34 ans au moment de la restauration, le diadoque passe pour un original, plus intéressé par le tennis et l'archéologie (qu'il pratique en amateur depuis quelques années) que par les jeunes filles[86]. En dépit de cet échec, le régime nazi tente de circonvenir directement Paul et son épouse en s'appuyant sur des personnes de confiance du couple mais, là encore, les démarches de Berlin ne rencontrent aucun succès[101]. Dans leur foyer et avec leurs enfants, le roi et la reine utilisent l'anglais comme langue de communication[132]. Après quelques hésitations, le Premier ministre envoie donc, le 29 octobre 1920, l'ambassadeur de Grèce en Suisse à l'Hôtel national de Lucerne, afin d'y rencontrer le prince Paul. Sa naissance fait perdre à sa sœur Alexia, alors âgée de trois ans, le statut d'héritière du trône hellène[5]. La reine Margrethe II est la tante de Paul de Grèce. Désireux d'éviter de nouveaux troubles meurtriers, le souverain finit par abdiquer le 27 septembre 1922 et part en exil avec son épouse et ses filles à Palerme, en Italie. Son éducation est supervisée par des précepteurs étrangers (notamment le Dr Hoenig, chapelain poméranien de sa mère) et par des professeurs d'université grecs choisis par son grand-père, le roi Georges Ier. En dépit de la mise en place d'une nouvelle constitution en 1952, la couronne conserve des pouvoirs plus étendus que dans la plupart des autres monarchies européennes et Paul Ier est régulièrement accusé par les médias et une partie de la classe politique hellènes de se montrer peu respectueux du jeu parlementaire. Dès le lendemain, les Oldenbourg gagnent le petit port d'Oropos et prennent le chemin de l'exil[26]. En décembre 1958, ses parents lui offrent un voilier et le prince commence à s'entraîner quotidiennement avec deux amis (Odysseus Eskitzoglou et Georgios Zaimis). Georges II quitte donc le Royaume-Uni à bord d'un avion le 27 septembre, et arrive le jour même près d'Éleusis, où il retrouve le diadoque Paul et Frederika. Face au danger imminent, l'opposition en exil, incarnée par le général républicain Nikolaos Plastiras, proclame son soutien au gouvernement du roi Georges II[102]. En 2003, il fait ainsi partie de l'équipage du Mari-Cha IV lorsque celui-ci établit un record de vitesse pour la traversée de l'Atlantique (en seulement six jours). En dépit de ces difficultés, aggravées par les ennuis de santé du souverain, Constantin Ier refuse de modifier sa politique et doit faire face à l'opposition toujours plus nette de l'Entente et des vénizélistes[19],[20]. La jeune femme est la fille du multimillionnaire américain Robert Warren Miller, qui a bâti sa fortune dans le duty free[6]. Après un bref passage à Rome, où le roi Victor-Emmanuel III leur confère l'ordre de l'Annonciade, les deux frères partent ensuite pour Brindisi, où le croiseur grec Elli les attend pour les ramener à Athènes. Dans la capitale britannique, il retrouve d'anciennes connaissances, dont il sollicite l'aide pour obtenir un emploi dans le monde de l'aéronautique. Paul Ier, roi de Grèce Paul I, king of the Hellenes * Athens, 14.12.1901 † Athens, Tatoi, 06.03.1964 Rama X, le roi de Thaïlande aurait fait fusionner la fortune de son royaume à la sienne, d’après des informations rapportées par ABC. La princesse Anne-Marie de Danemark , troisième fille du roi Frédérick et de la reine Ingrid ( fille du roi Gustav-Adolph de Suède) épouse à dix-huit ans un cousin , le tout jeune roi Constantin de Grèce , monté sur le trône Dès le début, le règne du souverain est marqué par la Guerre froide et par l'opposition entre communistes et conservateurs. Cependant, la nationalité de Frederika et ses liens de parenté avec le Kaiser Guillaume II rappellent surtout aux Hellènes et aux gouvernements alliés la période de la Première Guerre mondiale. Nostalgique, le prince profite de l'occasion pour demander à Wessel l'autorisation de l'accompagner. À l’occasion de son 80e anniversaire, le roi Constantin et la reine Anne-Marie de Grèce nous ont ouvert les portes de leur résidence de Porto Heli, sur la côte du Péloponnèse, et ont partagé leurs souvenirs, le temps d’un Obtenha fotos jornalísticas preminum de alta resolução em Getty Images Averti de cette proposition, le souverain éclate dans une violente colère et fait répondre aux nazis qu'« ils feraient mieux de ne pas mettre leur nez dans les affaires de [son] pays s'ils savent ce qui est bon pour eux ! Le 10 septembre 1958, Paul Ier fait un nouveau discours en faveur de l'énosis durant un voyage officiel en Suisse. Durant ses voyages à l'étranger, et particulièrement lors de son séjour en Turquie, le monarque cherche également à convaincre ses interlocuteurs de soutenir l'énosis[161]. 1. La Grèce sort dévastée de la guerre civile. Le 2 juin 1958, le diadoque Constantin atteint sa majorité, ce qui marque le début de ses obligations officielles. LE ROI CONSTANTIN DE GRÈCE A RENCONTRÉ M. ROGERS Publié le 04 avril 1969 à 00h00 - Mis à jour le 04 avril 1969 à 00h00 Partage Partager sur Facebook Partager sur Facebook Envoyer par e … Pour le diadoque, les choses se compliquent encore après l'instauration de la dictature mise en place par le général Ioannis Metaxas le 4 août 1936. Il est par ailleurs considéré comme peu malléable, alors que c'est un souverain fantoche que les ennemis de Constantin veulent mettre sur le trône[22],[23],[24]. Malgré l'invitation du gouvernement turc, ils refusent poliment de visiter la basilique Sainte-Sophie mais vont ensemble se recueillir sur la tombe de Mustafa Kemal. Cependant, la princesse Frederika s'oppose également à ce projet par crainte de mécontenter Hitler et d'attirer ainsi les foudres des nazis sur ses parents. Dans ces conditions, de nombreuses voix s'élèvent à l'idée que le contribuable grec doive financer des festivités fastueuses, d'autant que Paul ne possède pas encore de résidence personnelle et que ses épousailles ouvrent donc la perspective de nouvelles dépenses publiques[89]. », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Cousin par alliance de la reine Sophie, l'infant s'est rapproché des Oldenbourg durant leur exil en Suisse (, Ce nom fait certainement référence à la lignée des, C'est notamment le cas de Katherine Bucknell, l'éditrice des carnets de, « de nombreux mythes entourent Denham Fouts », « il s'inventait lui-même. Offensées, les autorités anglaises déclarent publiquement, en 1954, que l'énosis est inenvisageable et proposent aux Chypriotes un nouveau projet de constitution, celui de 1948 ayant dû être abandonné[163]. À trois ans, il manque ainsi d'être tué par le prince Alexandre qui le projette violemment d'une carriole pour enfants en lançant celle-ci à toute vitesse dans les jardins du palais royal[3]. La mort inattendue du jeune Alexandre Ier, victime d'une septicémie à la suite d'une morsure de singe, provoque en effet une grave crise institutionnelle en Grèce[33]. « Démocratie couronnée » depuis l'élection au trône de Georges Ier en 1863, la Grèce n'en garde pas moins certains traits d'une monarchie autoritaire[178]. En dépit des origines allemandes de la souveraine, son voyage en Épire est un succès, qui lui permet d'apparaître comme une femme forte et courageuse[140],[141]. Ayant débarqué en Angleterre, la reine douairière convainc ainsi son fils cadet qu'en épousant une roturière, il mettrait en danger la dynastie et réduirait ses chances d'être un jour restaurée. Pour le diadoque, c'est une grande déception, mais il ne renonce pas à son projet matrimonial pour autant[86]. Mais tandis qu'à Athènes, un gouvernement collaborateur est mis en place par les occupants, en Égypte, la présence des Oldenbourg inquiète fortement le roi Farouk Ier et ses ministres pro-Italiens. Pour faire barrage au drapeau nazi, le roi et son frère envisagent donc de hisser la bannière de l'ancien royaume de Hanovre dans les rues de la capitale hellénique. Son épouse l'y rejoint dix-sept ans plus tard, en 1981[194]. L'opacité de la gestion de la Fondation royale pour les Œuvres sociales (créée à l'origine pour venir en aide aux victimes de la guerre civile) soulève également les critiques de l'opinion publique et des médias, qui accusent la famille royale de se servir dans ses caisses. En 2002, Paul et sa famille déménagent à Londres, où le prince poursuit ses activités financières[24]. À plusieurs reprises, Paul refuse ainsi ostensiblement de réaliser le salut fasciste lors de cérémonies officielles, ce qui met à chaque fois Metaxas hors de lui[83],[84],[85]. À la fin de la guerre, la Grèce connaît des divisions politiques qui entraînent une terrible guerre civile, interdisant à la famille royale de rentrer dans son pays avant 1946. Paul (ou Pávlos) de Grèce (en grec moderne : Παύλος της Ελλάδας / Pávlos tis Elládas ou aussi Παύλος ντε Γκρέτσια / Pávlos de Grecia[N 3]) est né le 20 mai 1967 à Tatoï, à l'époque où la Grèce était une monarchie. Fermement ancrée dans le camp occidental depuis le début de la Guerre froide, la Grèce est l'un des premiers bénéficiaires du Plan Marshall et profite pleinement de l'aide économique américaine[171]. Surtout, les souverains se rendent sur le terrain à chaque fois qu'une catastrophe naturelle frappe le pays : à Céphalonie en 1953, à Volos en 1955 et à Santorin en 1956, par exemple [155]. Il prend alors prétexte d'une visite officielle en Roumanie pour partir en exil avec son épouse, la reine Élisabeth, et le diadoque Paul, le 19 décembre 1923[47],[48],[49]. Commence alors un périple d'environ un mois et demi qui amène successivement l'équipage dans le golfe de Patras (5 août), à Corinthe (7 août), dans la baie de Phalère, à Athènes, à Vouliagméni, au cap Sounion (19 août), à Chalcis, en Eubée, à Skiathos et Skyros (25 août), à Kymi (26 août), à Andros, à Syros, à Santorin, en Crète (29 août), à Navarin et finalement à Argostóli (12 septembre), d'où le Frefrada regagne l'Italie[62]. Mais, malgré l'enthousiasme du jeune garçon, qui s'intéresse très tôt à la mer, le projet ne peut être concrétisé du fait de l'éclatement de la Première Guerre mondiale[8],[9],[10]. Finalement, ils retrouvent le sol de leur patrie le 25 novembre et sont accueillis à Phalère par une foule en liesse[74],[75],[76]. Désireux de résoudre la crise en profitant du caractère multiethnique de la population chypriote, le gouvernement britannique invite la Grèce et la Turquie à participer à une conférence à Londres le 29 août 1955. Cependant, à l'adolescence, Sophie et Irène sont envoyées en internat à Salem, en Allemagne, afin d'y compléter leur éducation. Le roi Paul Ier apparaît dans différents documentaires : En 2010, le rôle de Paul Ier est interprété par l'acteur espagnol Roberto Álvarez, dans le téléfilm Sofía, consacré à la fille aînée du souverain[197]. Son fils aîné lui succède alors sous le nom de Georges II mais il hérite d'un pays en proie à d'énormes tensions politiques et soumis à un afflux massif de réfugiés, victimes de la « Grande Catastrophe » qui se déroule alors en Asie mineure[42],[45]. De fait, les anciens Alliés n'ont pas pardonné à Constantin son attitude durant la Première Guerre mondiale et ils ne sont pas prêts à lui fournir leur soutien[39]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. La Reine Frederika de Grèce rejoint son époux le Roi Paul 1er après la participation de ce dernier au défilé militaire organisé lors des célébrations de l'Indépendance nationale le 28 mars 1955 à Athènes, Grèce. C'est la raison pour laquelle les titres de Paul sont surtout, aujourd'hui, des titres de courtoisie qui ne jouissent d'aucune reconnaissance officielle en Grèce[N 4]. La jeune femme étant, à l'époque de ses fiançailles, 34e dans l'ordre de succession au trône britannique, le souverain met en avant ses racines anglaises. Soutenant le gouvernement grec en exil (présidé par Georges II), Paul passe la guerre entre Londres et l'Égypte tandis que son épouse et ses enfants trouvent refuge en Afrique du Sud.

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