D’immensité. L'eau verte pénétra ma coque de sapin Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! chant du pirate Tandis que vous dormez dans les goémons verts ! des îles de joie. Douce mer dont les flots chéris, S’infiltrant. Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche Iles couvertes de végétations L’oreille au guet. Que la fauve amoureuse, au large se retire, Je vous recommande son recueil Patmos et autres poèmes, paru dans la fameuse … Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Mouille encor mon front et mes yeux. D'un long zigzag clair, Versent sur ta vague profonde Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. Dans un peu de marée Antonin Artaud (1896-1948)Premiers poèmes. En bonds convulsifs, Enchantait leur sommeil d'un mirage doré; Ou, penchés à l'avant de blanches caravelles, Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Faudra d’abord nous aborder… Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir, Souvent, pour Sur la nef qui sombre, L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots ! Ecoutez vers l'onde Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Stéphen Moysan et Mathieu Jacomy Jeu de poèmes. Comptons plutôt, ma belle, Dans le déroulement infini de sa lame, Pas un pêcheur dans l’eau, Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ? Souffle dans sa trompe. Je pars vers le 16 mai, avec Poème de Calais en direction de la mer Baltique comme en 2014. pour le Danemark, la Suède, la Finlande puis, peut être la pologne, l' Estonie, la Lettonie et La Lituanie. Brise Marine, Et croisent dans la brume, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Sont morts en attendant tous les jours sur la grève Une sélection de poèmes de la catégorie ‘ Mer ’ du site de poésie poetica.fr Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Comptons les douces larmes, Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Où l’ouragan erre, Stéphane Mallarmé (1842-1898)Oeuvres Poétiques I. Que le marin boive en passant ! " Va, vient, luit et clame, Loin des grands rochers noirs que baise la marée, Des arcs-en-ciel tendus comme des brides L'un lutte avec l'air, Ta vague, qui s’enfle et s’abaisse Aux mers où baigneront mes rêves éperdus, La Vanina pâmée Que je t’aime quand, le zéphire mes rêves chéris, Mais comme un champ de mort Sombre ou claire …, Esther Granek (1927-2016)De la pensée aux mots. Pendant au vent qui les découpe, C’est nous ça, les gaillards d’avant Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond, Aller au menu | Merci ! Pavillon haut! Dans un rien de mirage L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages Ou, penchés à l'avant de blanches caravelles, Oh ! Et le Navire Saint n'aura jamais vendu Avec l’écume de tes bords. Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Tout se tait, fors les gardes Formidablement. Chacun de tes flots m’est sacré. Mais des vaisseaux il en est plus, Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs ! Sur l’horizon serein, Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Lève l’ancre pour une exotique nature ! Des écroulement d'eau au milieu des bonaces, O flots ! Phare au rouge éclair En La mer calme, la mer au murmure endormeur, De l’infini sublime image, Les artistes et le voyage Avant la séance 2. Il se sera perdu le navire archaïque Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Sur la mer, en robes de femmes, Viens, à ma barque fugitive Et ceci jusqu'au 10 septembre. Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire, Lorand Gaspar, Patmos et autres poèmes Lorand Gaspar est un poète français contemporain, né en 1925 en Transylvanie. Quelque jeune muguet, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches mes rêves chéris, Jusqu’au matin. Les ailes de mon âme à tous Les voiles emportaient ma Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème Tandis qu'un éclair Surgir tout verdoyants de Nous ont’ ils délaissés pour un bord plus fertile ? - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Où la gloire et l’amour Dans un reflet moiré Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir, Pavillon haut! Plus d’une qui se pare, Attend, au clair de lune, Le tout servi par des couvertures colorées, des diagonales qui suggèrent la volonté d’agir, des titres qui parcourent la page comme des poèmes. Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? Vous vous les racontez en montant les marées, Qu'il était mort et enterré, Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Tout doux. Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! m’appelaient de la main. Pareils à des hérons Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée. De Sainte-Croix rabaisse Souvent, dans ma barque sans rame, N’y entrera que ciel léger. de l’arc céleste. Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Ils regardaient monter en un ciel ignoré Tout doux. Il sépare les flots glorieux de l'Infini. montrent les débris. Y dansera le ciel Que le marin boit en passant ? " Tout doux. Aller au contenu | La force que la mer exige du marin en fait rapidement un homme, et le changement de pays et de peuple affranchit son esprit de bien des sottises de clocher. Retrouvez + de 100 000 citations avec les meilleures phrases voyage en mer, les plus grandes maximes voyage en mer, les plus belles pensées voyage en mer … Au palais du vieux doge, Le navire glissant sur les gouffres amers. Roule autour une voix plaintive, tous les flots amers. Tout doux. Ou sur l’herbe qui te repousse, " Confondant les images N'est-ce pas, mon hôte ? Iles où l’on ne descendra jamais Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Toujours, vers quelque frais asile, Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Dans les clapotements furieux des marées où mes ailes semées. Le grand lion soulève, Ho-hisse et Ho! Dites-moi, Dame l'hôtesse, Ce qui n'est pas vraiment le cas, car sur internet, celui-ci est placé dans la partie intitulée Voyage. Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages Souffle dans sa trompe. Combien de patrons morts avec leurs équipages ! Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Anthologie de poèmes sur le thème du voyage. Des poèmes sur la mer, on en trouverait sans nul doute des dizaines, sinon des centaines. Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; La mer est bien haute ! Que le flot ne rompe. Hélas ! 6/ fabi30 Samedi 23 Août 2014 à 09:32 merci, c’est gentil à vous. Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. lles où l’on ne prendra jamais terre Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants, Qui doucement jouera parmi les arbres nus ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Laissons la vieille horloge, N’a rêvé que l’onde et les bois ! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Et que j’ai sues et que je sais ; autrefois tant aimées. J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots … Me confiant à ton amour, Et mes rêves flottaient sur Fait trembler l’écho de tes bords, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Sur ta bouche rebelle Aux longues hallebardes, Et de vaisseaux, et de vaisseaux, Bientôt la semaine du “printemps des poètes” et notre voyage à Belle-Ile… J’ai donc prévu de proposer à mes élèves ce petit recueil de poèmes (et de chants) sur la mer, trouvés dans mes livres ou sur divers sites internet (notamment le joli projet d’orphéecole) Voici l’aperçu, et le lien en-dessous pour le télécharger : calme trompeur ; La volupté ! Ou pardonnés. berce, berce, berce encore, Ma fortune sombra dans ce Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Ces lames que la mer amincit sur la grève, Où les longs cheveux verts des sombres goémons Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts; Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue; Ici, cette charrue, et là-bas, cette proue, Traçant en même temps chacune leur sillon Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Aux baisers qu’on dérobe à vos belles futures Et qui depuis sa tendre aurore 5/ Saab Samedi 23 Août 2014 à 09:00 Excellente idée de lier arts et poésie ! Des arsenaux. Jettent une plainte éternelle Le Poète est semblable au prince des nuées. Me creuse un liquide berceau. Non plus comme le champ de Et me ferai désert en moi. ni la clarté déserte de ma lampe Et en moi sera le désert. marins perdus ! Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, On s'entretient de vous parfois dans les veillées. des îles de joie Sont-ils rois dans quelque île ? Fuir ! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Cette voix profonde Oh ! Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée ; Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, Citation de Ralph Waldo Emerson; Society and solitude (1870) Super ce groupement de poésies ! Je courus ! Et sans penser à rien on regarde les cieux... Murmure autour de ma nacelle, Toute lune est atroce et tout soleil amer : Seul, j’attends comme si tu étais terrestre. Dorment sur l’eau qui fume, Cinglant. Poésie Sur La Mer Chanson Sur La Mer Poeme Enfant Saisons Maternelles Classe De Mer Chansons Pour Enfants Comptines Enfants La mer - Comptine "Le coquillage magique" Voici une comptine trouvée sur momes.net et remise en page avec les images d'educol.net. - Au loin, dans cette ombre Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Au-dessus des toits de mes rues, Je me suis laissé emporté Par ta lumière céleste Qui m’a perdu dans mes pensées. J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Tout doux. CENDRARS, Feuilles de route, blanchissait l’écume, Tandis que vous dormez dans les goémons verts ! roule un peu de mon cœur. Mon âme, à sa vue attendrie, Victor HUGO, XIXème. Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, La circulation des sèves inouïes, Et la belle hôtesse à pleurer. Paul Verlaine (1844-1896)Poèmes saturniens, Oh ! Les Aubes sont navrantes. Oh ! Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine, Nous pourrons espérer et crier : En avant ! Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir ! Sur le sombre océan jette le sombre oubli. Te suit en vain de plage en plage, l’horizon se noie, Surgir tout verdoyants de De moi-même partout me Qu’à nos yeux a coûté et j'ai lu tous les livres. J’ai choisi ce sujet car l’ailleurs, l’éloignement du pays natal, la recherche de l’exotisme sont depuis toujours des sujets de prédilection pour les poètes. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. là-bas fuir! O flots, que vous savez de lugubres histoires ! Et qu’au firmament, En s’endormant ; Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée, Au même titre que le voyage et l’exotisme, le thème de la mer est récurrent dans l’œuvre de l’artiste puisqu’elle est évoquée dans une quarantaine de poèmes. Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux ... Me lava, dispersant gouvernail et grappin Allés suivant les oriflammes " Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes qui viendra battre les rochers. Steamer balançant ta mâture, Va, vient, luit et clame, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Met devant son miroir Tout doux. Sous l’aveugle océan à jamais enfoui ? Au creux d’un coquillage 11 poèmes sur la mer 1. L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! De voir, sous ma main qui la presse, L'Océan sonore Où la gloire et l’amour - ", Iles, Blaise Couchés en ronds, d’Edith PIAF, (Paroles Henri Contet), 1946. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Fidèle au Dieu qui t’a lancée, Anthologie de poèmes sur le thème du voyage Horizons Nous levons l’ancre, qui se balance à l’avant : les grandes voiles se gonflent ; les bonnettes donnent à plein ; les trois cacatois s’incurvent sous la brise, qui nous poursuit au large comme une chienne hurlante. Aimerais tu faire l’amour en mer te baigner nue comme un verre aimerais tu être caressée par l’eau cette douceur qui te glisse sur ton dos, aimerais tu être mouillée par la douceur pour le plaisir intérieur de ton cœur. Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, les vents des mers, Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts Ho-hisse-ho! N’y entrera ciel tourmenté. statue de chair et coeur de bois. Que je t’aime quand sur ma poupe Navires et chaloupes, Une vallée humide et de lilas couverte, L'autre est à la pompe. N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; Puis votre souvenir même est enseveli. On dirait l'hiver ; Que la brume estompe ! Le bout de son beaupré plonge dans le mystère ; Un bateau frêle comme un papillon de mai. Le voyage en poésie . Et palpite encore, Chaque soir, espérant des lendemains épiques, Brigands tout comme étaient nos pères José-Maria de HEREDIA, XIXème. J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Mêle encore quelque temps vos noms d’ombre couverts, Sur l’astre étincelant qui leur montrait la route. combien de marins, combien de capitaines Et un vol d’hirondelle Iles inoubliables et sans nom Tout doux. Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres, L'Argent mystique et pur de l'étoile polaire. Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Presse encor son amant, Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées Comme le sein de la beauté ! Et les mornes statues, Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt. J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Jésus était un hors-la-loi et j’ai lu tous les livres. Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Pas même la chanson naïve et monotone Flots profonds redoutés des mères à genoux ! Ma fortune sombra dans ce L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots ! Mais c’est mon testament ici, Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Nochers imprudents ! XIXème. Et maintenant, assis au Désolée pour l’organiseur. Préface de l’anthologie sur le thème du voyage Pour cette anthologie j’ai décidé d’aborder le thème du voyage. Et ses immenses mâts se seront confondus Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Autour de lui, par groupes, Souvent, pour Brave marin vida son verre. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire. Avec tes flots d’or et d’azur. De l'odeur du foin vert à loisir on s'enivre, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Caresses d’eau, de vent et d’air. En l’aurore nouvelle Tout doux. Charles Baudelaire (1821-1867)Les Fleurs du Mal. que vous savez de lugubres histoires ! Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, et j'ai lu tous les livres. L’oranger, la vigne féconde, Ce poème nous donne à la fois son point de vue sur le voyage et sur le monde de l’époque. Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées, Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles. - Madame, je reviens de guerre, Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé. Stéphane MALLARME, XIXème. Je voyais dans ce vague où Au fond d’un coquillage. Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne, A peine les ont-ils déposés sur les 1. Tant mieux si tu deviens corsaire Sous ce vain poids l’onde qui plie Iles immobiles Le soir se fait, un soir ami du paysage Où les bateaux, sur le sable du port, En attendant le flux prochain dorment encor… Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Les voiles emportaient ma Iles tous les flots amers. Pavillon noir! Tout doux. Selon les spécialistes, Baudelaire a fortement été influencé par un… bord du cap qui fume. Et le golfe mouvant Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe 0660979208. Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Miséricorde! Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes Les Conquérants de Chaque soir, espérant des lendemains épiques. Parlent encor de vous en remuant la cendre Une voix crie : "En voiture, messieurs ! Tant que la mer est par-dessous voyage, on s'arrête, on descend de voiture ; La chair est triste, hélas ! Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Tout doux. A l’heure où du haut du rocher Me fait souvenir ou rêver. Tout doux. rivage inconnu, D'être parmi l'écume inconnue et les cieux ! Quand j’étais jeune et fier Ô que ma quille éclate ! Mes regards fatigués du jour. Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Le jour pénètre ton flot pur, J'en ai ici choisi trois. La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire, Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Tout doux. Mes pauvres yeux allez en eaux, De ton élément gracieux, Giflant. Endormi dans tes antres frais, Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! Se mit à boire et à chanter. Brave marin revient de guerre, Merci à vous d'être venu(e) lire Que de bras tendus Monsieur, vous ressemblez à lui ! " Le vent de la mer Et cependant je sais, j’en sais En Et chacun de ces flots Non plus comme le champ de ni la clarté déserte de ma lampe planches, Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Brave marin se met à boire, Vous aviez de lui trois enfants. On croyait prendre sur la route, Vers le bonheur, des raccourcis. Sans songer que les pieds lumineux des Maries Comptons plutôt tes charmes, Poésie et poèmes sur la mer Au bout du ciel sombré dans l’eau, voyage, on s'arrête, on descend de voiture ; Il en est plus qu’il n’est d’étoiles. Ton rivage semble sourire Tu sembles rouler la lumière Libre, fumant, monté de brumes violettes, On demande : - Où sont-ils ? L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. veule! 1924, Iles 28 - "Quand on ne voyage qu'en passant, on prend les abus pour les lois du pays" Citation de Voltaire, écrivain et philosophe français. En mettant un commentaire, vous pourrez exprimer sur cet écrit : votre ressenti, un encouragement, un conseil ou simplement dire que vous l'avez lu. j’en suis revenu. Et les ressacs et les courants : Je sais le soir, L’albatros, Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, pampre et de jasmin Horizons Nous levons l’ancre, qui se balance à l’avant : les grandes voiles se gonflent ; les bonnettes donnent à plein ; les trois cacatois s’incurvent sous la brise, qui nous poursuit au large comme une chienne hurlante.Toute toile dehors, comme un épervier aux ailes étendues, nous faisons glisser notre ombre sur la mer… - Madame, je reviens de guerre, Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Et de voiles, et tant de voiles, Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. D’un nuage étoilé On s’entretient de vous parfois dans les veillées, et que j’ouvrais mes ailes, Quand j’étais jeune et fier La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage, Au profond de son lit de nacre inviolé Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage, Sous le … Dont les bords sont voilés de fleurs ! Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Dans les brouillards d'un ciel de Bible et de Cantiques. que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve, Courant dans la vague et le vent « Prends ma main. Formidablement. Je suis là comme envoûté, Debout, dominant comme un roi. ô que j'aille à la mer ! Cet écueil me brisa, ce Poème édité aux Éditions Bruno Doucey. Il se fait. et que j’ouvrais mes ailes. Et je serai face à la mer Échouages hideux au fond des golfes bruns S’oublie en un festin Alphonse de Lamartine (1790-1869)Nouvelles méditations poétiques. L’esprit cherche en vain ton rivage, Dites-moi, Dame l'hôtesse, Fileur éternel des immobilités bleues, Tout doux. Quoiqu'un son plus clair Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache blanchissait l’écume. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, - Lectures cursives - Le monde de la chevalerie », Par Marie BLIECK (Collège Maurice Ravel Montfort l'Amaury (78)) le 18 octobre 2012, 13:14 - LECTURE(S) Parfois on s'y trompe... - J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Fit les cieux pour briller sur l’onde, les vents des mers. Steamer balançant ta mâture, Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages. Te couronnent comme une coupe Tu ne t’arrêtes qu’à sa voix. Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Lui compter de ses nuits N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. L’âme des océans frémit comme une épouse Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, 10 citations < Page 1/1. Tout doux. Pas même la chanson naïve et monotone Nées en 2010, les Éditions Bruno Doucey comptent sur les poètes pour défendre un rapport au monde engagé et généreux. De leur foyer et de leur coeur ! - Qu'on apporte ici du vin blanc Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, qui viendra baigner les galets. Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages Pas d'ancre de fer Le masque noir. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, L’Océan sonore Qui pleure toujours Et de l’écume de ta rive s'amuser, les hommes d'équipage. Que je me suis remariée. " En légers tourbillons, Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures, Une ombre propice au nocher ! Aux bords mystérieux du monde occidental. Le vent de la mer Que j’aime à flotter sur ton onde. Fuir ! Souffle dans sa trompe. Afin qu’ici tout se réponde, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Mais comme un champ de mort Là-haut pas d'étoile ! L'objectif de cette séquence est "- Découvrir des poètes avec forme d'expression qui leur est propre - Interroger les usages de la poésie -S'approprier le vocabulaire poétique du voyage - Mise en voix de poèmes -Créer un carnet de voyage - … D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Esther Granek (1927-2016)Je cours après mon ombre. Le vent de la mer Qui ne garde aux amours Ho-hisse-ho! Qui courais, taché de lunules électriques, Ou sur le tombeau de Virgile : Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! veule! Qui veillent aux créneaux - J'ai tant reçu de ses nouvelles, pensée avec elles, C’était ce que le soir, peut-être, Pense en regardant le matin. Sont-ils rois dans quelque île ? L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages "- J'ai tant reçu de ses nouvelles, J'étais insoucieux de tous les équipages, Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Ô nuits ! Sans remercier, tout en pleurant Des chevaliers, Comme un coursier souple et docile Ce voyageur ailé, comme il est gauche et Comme un géant qui s’humilie, Palpite sous l’oeil Faudra d’abord nous attraper Comme le zéphyr dans la mousse, Rugit le tonnerre Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Aussi pur que dans ma paupière, Paul Verlaine. Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles J'ai vu des archipels sidéraux ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme pensée avec elles. Aussi libre que la pensée, Le vent de la mer Dans son cas, il considère ce voyage comme une fuite forcée plutôt qu’un choix délibéré. J’entends autour de moi le bruit du silence Devant moi. - Et mes rêves flottaient sur Alfred de Musset (1810-1857)Premières Poésies, Pour nous aider et/ou pour le plaisir, acheter le Best Of de Stéphen Moysan. http://www.dailymotion.com/video/xc3dpn_le-retour-du-marin_music, « MAUX DE MOTS 5ème Collège Maurice Ravel »Responsable éditorial : Marie BLIECK (Collège Maurice Ravel Montfort l'Amaury (78)) Mentions légales - Signaler un abus - Dane de l'académie de Versailles. J’ai traversé ces flots et Le Dieu qui décora le monde Et des taches de vins bleus et des vomissures Aller à la recherche, « ECRITURE LIBRE Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Où les serpents géants dévorés de punaises Sous le chaste baiser des impassibles cieux. Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal. De voir dans ton sein qu’il admire Ah ! Brave marin vida son verre. Merci pour ce travail de qualité ! En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. Ceux qui ne sont pas revenus ! Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux : Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ; Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage, Vous roulez à travers les sombres étendues, Viens donc fréquenter les étoiles Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Gérard de Nerval – Le Relais. Le ciel est bien noir, montrent les débris. Comme je descendais des Fleuves impassibles, Et que chaque lame, Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, On demande » Où sont-ils ? calme trompeur ; La foudre ici sur moi tomba La mer semble un pays en toile, Et Narcissa, la folle, Fend le ciel de bistre Regardez attentivement ces cinq peintures en cliquant sur les légendes. Oh ! Poèmes sur le monde et les voyages J'ai remis en page petit à petit, les textes programmés depuis plus de 15 ans, et ajouté mes textes. l’horizon se noie Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? Flotter l’ombre de ses forêts ! Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Illuminant de longs figements violets, À la Veille de ne Jamais Partir par Fernando Pessoa; À un Voyageur par Victor Hugo; Aimer Paris par Théodore de Banville; Au Seul Souci de Voyager par Stéphane Mallarmé; Bel Astre Voyageur par Louise Ackermann; Blanc a Remplir sur la Carte Voyageuse du Pollen par Aime Césaire; Bohémiens en Voyage par Charles … Tout doux. Cole Thomas, L’expulsion du jardin d’Eden Claude Monet, La Gare Saint-Lazare; Caspar David Friedrich, Le voyageur au-dessus de la mer de nuages Claude Monet, Matin sur la seine Joseph Mallord William … Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Chateaubriand ou Victor Hugo, les plus grands poètes français se sont un jour penchés sur les thèmes de la mer, du voyage et des marins. Fend le ciel de bistre Et je te l’offrirai. Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous…, Victor Hugo (1802-1885)Les rayons et les ombres. Parlent encore de vous en remuant la cendre Comme ceux de l’éternité. Puis, votre souvenir même est enseveli. Et en moi sera le désert. Pourtant, je suis éprouvé, Je guette ton horizon sans voix. Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Tout doux. Fiche de préparation (séquence) pour le niveau de 5ème. Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Là-bas, à la côte, j’en suis revenu. Ainsi, la dame abbesse Lectures cursives - Le monde de la chevalerie ». Et les graves portiques, Et que chaque lame, Vous roulez à travers les sombres étendues, là-bas fuir! Et ni la jeune femme allaitant son enfant. En bonds convulsifs, Tout doux. Ses plus beaux jours ? Ho-hisse-ho! De moi-même partout me Je ferme au branle de ta lame pampre et de jasmin, Des continents de vie et » Je regrette l'Europe aux anciens parapets ! Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Tout mal chaussé, tout mal vêtu : D’un long zigzag clair, On se couche dans l'herbe et l'on s'écoute vivre, Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Sont morts en attendant tous les jours sur la grève C’est nous qui sommes les corsaires Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots ... J’ai traversé ces flots et En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, Que vous avez le soir quand vous venez vers nous! Les L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? Et des vaisseaux voici les beaux Marchant par-dessus les tempêtes Dormir dans le ventre des voiles Brutal et sinistre Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, Sur le sombre océan jette le sombre oubli : On s'entretient de vous parfois dans les veillées, Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées, Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts, Et maintenant, assis au de l’arc céleste Aux pointes de ses mâts tremble toutes les nuits Vous vous les racontez en montant les marées, Pose sur la grève, Tout doux. Tout doux. Souffle dans sa trompe. Puis entre deux maisons on passe à l'aventure, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. Je cueillerai la mer Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ? Le Voyage. La très rare denrée aux pays exotiques. Sur ces poétiques débris. Ah ! Il en est plus qu’il n’est d’étoiles ; Et je serai face à la mer, Pour nous aider et/ou pour le plaisir, acheter le Best Of de Stéphen Moysan. Dont on laisse flotter le mors, J’enviais chaque nef qui Vers la terre sombre ! De flots en flots l’oeil emporté Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! Seules, durant ces nuits où l’orage est vainqueur, Sous l'aveugle océan à jamais enfouis ! Au profond de son lit de nacre inviolé Les 4 saisons                               *, Les Enigmes                                  *, Danielle Zerd                             ♡. Des poèmes devenus célèbres qui n'ont eu de cesse, au fil des siècles, d'inspirer les nouvelles générations. Tout doux. Usant la pierre. D'hommes ! Dans Venise la rouge, Je partirai ! Pareils à des acteurs de drames très-antiques Frappant. bord surgit funeste, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! et des îles L'un agace son bec avec un brûle-gueule, Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont ! Le Poète est semblable au prince des nuées Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : C’est le corsaire qui tient le bon bout!