Cependant, le gros plan, parce qu’il est, quasi inévitablement, aussi un plan gros, a presque toujours une puissance de monstruosité, d’énormité, et, passez-moi le mot, d’inquiétance. Simplement, la chose qui, dans le monde, représente en quelque sorte l’état primitif, brut, non travaillé de ce que l’activité et la conscience humaines ont transformé en objet, est au cinéma le terme peut-être inaccessible d’un travail à rebours, d’un complexe labeur, forcément réflexif et théorique, sur l’apparence de l’objet, son usage et sa substance. 13. Dans le même rayon vestimentaire que le pyjama de Lubitsch, on trouverait, pêle-mêle, l’étole verte de Marlene Dietrich dans Rancho Notorious, le peignoir jaune de Brigitte Bardot dans Le Mépris ou le blouson de Fox, la victime sous-prolétaire des exploiteurs capitalistes, dans Le Droit du plus fort de Fassbinder : métonymies, en même temps solides emblèmes, de relations où le sexuel et l’économique se nouent, c’est-à-dire de situations romanesques modernes. : indépendance de l'Inde, « troubles » en Irlande, cas Afro-Américain…), notamment à travers le prisme des postcolonial studies et de leur vocabulaire critique. AumontUniversité de Paris III et EHESS, Un article de la revue J’aimerais donc risquer, à propos du cinéma et de l’objet, l’hypothèse suivante. ... S’il a fallu un peu moins d’un siècle pour que le cinéma soit pris en charge positivement par les philosophes et par la recherche en sciences humaines, les historiens ont plus longtemps encore entretenu un rapport ambigu avec le septième art. je voudrais trouver des idées d’activité manuel, de jeux d’extérieur, de chants ou autre! Cours de 1935-1936 consacré à Kant, publié en 1962 sous le titre Qu’est-ce qu’une chose ? La valeur anthropologique unanimement reconnue au cinéma, c’est d’avoir permis de rendre compte en temps réel de l’action humaine. Liste en rapport avec le cinéma américain‎ – 10 P • 1 C. D Liste de distinctions par film‎ – 10 P Liste de distinctions par acteur‎ – 19 P Liste de distinctions par réalisateur‎ – 4 P. E Liste en rapport avec Clint Eastwood‎ – 4 P. F Le cinéma a, avec l’objet, un rapport d’immédiateté, presque trop naturel et constitutif ; à partir de ce rapport — qui va de la simple attention portée à un objet que l’on singularise et désigne, sur lequel on focalise, à la plus grande signification ou importance que l’on peut lui accorder —, le cinéma peut viser un rapport à la chose, à l’être-chose, et souvent a été tenté de le faire. — Il y avait de la paille qui venait de passer sur le quai. L’attention portée à un objet ne peut pas se prolonger indéfiniment, elle bute toujours sur le risque d’une perte : telle est la leçon métaphorique de ce morceau poétique, mais aussi très théorique, de cinéma. Soit le début de La Huitième Femme de Barbe-Bleue (Ernst Lubitsch, 1938), la célèbre séquence de l’achat du pyjama. La plongée consiste en une prise effectuée avec un angle au-dessus de l’objet ou du personnage présent dans le plan. Un regard délibéré les avait choisis, sélectionnés dans le monde de la réalité, dans le sensible, pris tels qu’ils étaient ; une conscience appliquée en avait fait des signes, c’est-à-dire le tiers symbolique par lequel à la fois des personnages entraient en communication, et nous communiquaient quelque chose ; ils avaient tous un sens-phénomène, et presque tous un sens-signification (je laisse de côté le sens-document). Le cinéma, la photo avaient été accueillis — avant que d’autres techniques les rejoignent et les dépassent — comme l’apogée du savoir-faire humain en matière de rendu des apparences ; lorsque l’État français, envisageant d’acheter le procédé de Daguerre, fit procéder à une expertise par les plus grands noms de la science européenne, l’anthropologue et explorateur allemand Alexander baron von Humboldt ne put dissimuler son enthousiasme devant la minutie automatique de la reproduction (mieux que l’oeil humain) : « J’ai pu voir une vue intérieure de la cour du Louvre avec les innombrables bas-reliefs. L’objet dramatisé est le ressort élémentaire du récit, de la fiction, rôle central qui est largement confirmé par la logique de l’accessoire qui informe le cinéma classique. A priori, l’outil est trop parfait, presque encombrant dans sa capacité à tout rendre de la réalité qu’il observe — capacité sans cesse augmentée par l’invention de techniques grossières ou raffinées, ajoutant le son, la couleur, mais aussi, moins ostensiblement et plus essentiellement, une netteté absolue et égale de l’image, que les plus conscients des cinéastes documentaristes n’ont pas manqué de relever comme embarrassante. Dès qu’il s’arrête, dès qu’il met un frein à la circulation, le cinéma donne au « voir » une valeur inédite, tout autre que celle traditionnelle de la perfection picturale [20]. Or c’est précisément autour de cet objet inexistant, dénué de valeur comme d’importance, que se noue d’abord la tresse d’une conversation où abondent les sous-entendus et les surdéterminations érotiques et politiques (« c’est le communisme » ; « moi c’est autre chose je dors avec seulement un foulard ») ; puis, plus spectaculairement encore, il est ce qui ancre la réplique d’entrée de Claudette Colbert, prononcée off, « j’achète le pantalon », qui est l’une des plus riches de sens condensés de Lubitsch — par ailleurs spécialiste de la condensation des répliques ; on y entend à la fois l’attrait érotique (et même, carrément sexuel) de la fille envers le garçon, le retour de la marchandise dans un circuit économique normal dont l’excentricité du jeune milliardaire avait failli l’exclure, enfin, la surprise que représente toute rencontre avec une personne inconnue, et l’arbitraire corrélatif qui est celui du raconteur d’histoires (lequel a le droit d’introduire un nouveau personnage à son caprice). Lowder a décrit son objet, mais à un stade du descriptif où généralement la représentation (surtout cette représentation éminemment socialisée qu’est le cinéma) ne s’arrête pas : le stade du préiconographique, et même du préiconique, ce stade où l’éblouissement de la vision, où l’illusion même sont cultivés. […] De quel droit exigerait-on du philosophe-robot cinématographique plus que ce que fournissent les philosophes-hommes et qui consiste en une représentation de l’univers, ingénieuse et à peu près cohérente, ouverte au jeu de l’interprétation des apparences, à condition de rester fidèle à ses lois organiques, c’est-à-dire exempte de trop graves contradictions internes ? Qu’est-ce que décrire, pour qui voudrait le faire à l’aide d’images mouvantes ? Pour étudier le mouvement d’un objet, il faut : • une référence appelée référentiel par rapport auquel on repère les positions de l’objet en mouvement ; • un chronomètre pour associer les positions de l’objet au temps. Inexistant au point que le film trouve au moins trois moyens de nous signifier son inexistence (dans le comportement de Gary Cooper, par son absence sur les jambes du propriétaire du magasin, et dans la confidence du chef de rayon). Objets du XIXe siècle et d'avant en bois - Achetez une variété de produits à prix abordables sur eBay. Découvrez aussi toutes nos nouveautés et conseils d'experts. Le verre d’eau de Tarkovski est devenu le pivot matériel et visible autour duquel tourne toute une scène, tout un monde présent ou lointain. Je donne l'information à mes amis. Les téléphones ou les tramways de L’Homme à la caméra n’intéressent pas par eux-mêmes (encore que l’assemblage de vitres et de métal de ces derniers, leur inimitable façon d’ébranler l’imaginaire en lui imposant l’image sonore d’un bruit de ferraille bringuebalant, sanglée dans de l’électricité, aient une forte présence) ; c’est leur fonction sociale, c’est plus fondamentalement leur contribution à une redéfinition de tout le social, qui importe. De même, dans les essais « abstraits » réalisés à Paris, la Marche des machines de Deslaw, les Cinq minutes de cinéma pur de Chomette, les cinégraphismes de Dulac, l’objet ne vaut que comme support de formes, de matières visuelles, d’événements de lumière-temps. Il n’est que trop apparent que le verre de Stalker renvoie à une iconographie (en l’occurrence, picturale et religieuse) du verre d’eau : l’eau comme signifiant du baptême et symbole de pureté, le verre transparent, métonymie de la lumière qui le traverse (comme chez Van Eyck — d’ailleurs référence avérée quoique virtuelle de Tarkovski), etc. Liste des sites ayant un rapport avec le mot 'objet' (page 1) Mes Annuaires des sites pour les utilisateurs. Aucun objet, même “mort”, aucune table, aucune chaise, aucun verre, ne peut être filmé isolément dans un plan comme s’il se trouvait en dehors du temps. En même temps ils appartiennent pleinement à cette scène où règne presque sensoriellement une chaleur étouffante de coeur de l’été. Le rêve, certainement, est un autre rapport à l’objet, manifeste une autre espèce d’intérêt qui lui est porté (non plus la conscience mais l’inconscient, pour le dire vite). OUI c'est un objet en rapport avec le cinema «Vos objets et coffrets collector home cinema - Page 266» - 29924248 - sur le forum «Bla bla et Home-Cinema» - 9 - du site Homecinema-fr.com Bienvenue sur HomeCinema-FR.com - HCFR (Deuxième partie, depuis « Ici, le père reprit avec plus d’ampleur … » jusqu’à « Dieu ferait le reste » p. 93 – 95). Qu’ont fait Lang ou Buñuel sinon donner aux objets tout leur poids de présence et d’étrangeté très inquiétante — simplement en les produisant au bon moment, souvent sans avoir même à les faire commenter par le drame ? Les objets que nous avons rencontrés jusqu’ici relevaient tous, sans forcer, de l’enquête descriptive et interprétatrice telle qu’a pu la concevoir Panofsky dans son article de 1932. Pour le particulier intéressé par votre don, c’est un moyen simple et facile de faire de la récup gratuitement. Au cinéma le noir de la salle supprime tout rapport de perspective que l'image pourrait entretenir avec les objets qui l'entourent. Je l'ai. Pour être … Le cinéma-audiovisuel dans la réforme du lycée et du baccalauréat; ... feront l’objet de décisions conjointes des recteurs concernés. Cet objet en effet est une roue de moulin, avec ses aubes, et il est difficile d’échapper à la dynamique symbolique qui s’attache, au cinéma et avant lui dans la littérature, à cet objet. Comme le souligne opportunément É. Ce rapport n’est pas soumis à notation. La première parade contre les pouvoirs abusifs du plan (en tant que plan gros, mais aussi, virtuellement, en tant que plan tout court), c’est bien sûr de ne pas laisser le plan agir seul, de l’insérer dans une chaîne, si l’enchaînement est le plus sûr moyen de maintenir l’objet dans sa fonctionnalité ou sa limitation. Sans doute pas : les deux cinéastes cités sont, le second un esprit religieux, le premier un constructiviste ; mais peut-être faut-il déjà y voir un peu davantage, une propension double du cinéma, à contempler l’objet au risque de son absorption dans la méditation sur la chose, ou au contraire à l’évacuer à peine vu et choisi, au bénéfice d’un discours, d’une chaîne. Sans ambitionner d’aller jusqu’à la compréhension de l’univers, allons, avec le cinéma, jusqu’à cette surprise, toujours renouvelée, toujours intéressante. Au contraire, seuls des films comme celui de Rose Lowder (éventuellement, selon de tout autres modalités) peuvent évoquer quelque chose de ce stade préréflexif, « anté-prédicatif » de la perception, où la phénoménologie voit le fondement même du cogito. Il y a des objets partout (et n’importe où) : peut devenir objet tout ce qui est isolé assez nettement et assez longtemps, par un geste, un regard, un rapport instauré. Pour Jean Mitry : «I n'esl d'imagt e que du concret1». On doit le choisir avec soin. Je désire instaurer avec lui une relation. (Je pense au tourne-disque de la Lettre à Freddy Buache, à cette parfaite et muette incarnation du mouvement, de la rotation, mais aussi et fondamentalement, du temps qui passe, cyclique et indifférent.). L'objet que me laisse supposer cette image est physiquement absent. Ob-jet : ce qui est posé là, devant moi ; ce qui n’existe qu’à être devant moi, devant quelqu’un. TOP 10 des citations cinéma (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes cinéma classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Il faudrait ici avoir le temps de revoir des films comme L’Homme à la tête de caoutchouc, Le Mélomane ou Le Bourreau turc, où l’objet le plus banal, en même temps le plus improbable au titre d’objet, est produit : la tête humaine, transformée en boule manipulable, jetable, accrochable, à moins qu’elle ne devienne ballon de baudruche. Les expéiences d’enseignement, d’atelies, de stages, d’échanges, de sessions de Symboles, emblèmes, allégories — mais je pense moins ici à tels objets trop délibérément conçus pour me renvoyer à un registre de signification, pour être assignés à des répertoires de sens, qu’à ceux qui l’évoquent légèrement, et pour ainsi dire, subsidiairement. Dans son livre sur la peinture primitive néerlandaise, Early Netherlandish Painting. Ces fruits font un tableau de vanité, évidemment, ils disent la proximité de la mort jusque dans la plénitude du fruit, dans la plénitude du consommable. Mais ces différences, et tout le pouvoir qu’avec elles acquiert le cinéma, de fabriquer des mondes invus, ne fait pas qu’il puisse avoir affaire à quoi que ce soit d’autre que des objets, et même, des objets dans leur eccéité (Jediesheit), pour parler comme Heidegger [4]. Rien de plus trivial, de plus indifférent et banal, de plus inexistant qu’un pantalon de pyjama. Vous pouvez directement rechercher l’objet que vous voulez dans le cadre recherche. Voilà la métaphore de cette attention à ce qui n’est pas l’objet — pas encore, pas assez ou trop ; voici maintenant en acte, dans un film dont c’est la visée expresse, ce qu’est l’attention à un tel objet qui n’est pas objet mais que tout le film aboutit à maintenir autant qu’il peut (autant que le peut une image) à l’état de chose. Derniers ouvrages publiés : De l’esthétique au présent (1998), Amnésies. (Du mouvement de rotation qui semble consubstantiel à une rouerie, il démontre par exemple qu’il suffit de garder la scansion régulière.) L’objet dans tous ces films ne joue pas à proprement parler un rôle — ou alors, un rôle d’emblée rapporté à la socialité, un rôle dans la comédie sociale, dans le drame de la société et de l’Histoire. Dans la version imposée à l’époque par la firme Republic, qui produisit le film, ce prologue est d’ailleurs muni littéralement d’un commentaire, dit en voix off, et qui explicite de manière assez lourde le sens de cette sorcellerie. Après le cinéma, et la musique, qui "reste son premier amour", elle s'attaque à un tout autre univers avec brio : celui de la décoration. I Le cinema et le jeu avec la perception. Pour décrire l’objet, pour y prêter attention, le cinéma doit commencer par le trouver, puis trouver sa place dans un « bloc d’espace-durée [6] », le mettre en scène, au risque d’en faire un personnage, donc de l’investir d’une valeur elle aussi dramatique. 13) Contre-plongée : prise faite avec un angle au-dessous d’un personnage ou d’un objet. Si l’on entend par le réel tout ce qui se présente comme stricte singularité – et est par conséquent hors d’état d’être jamais « re-présenté » –, on est tenté d’estimer de prime abord que, de tous les arts, le cinéma est celui qui entretient le moins de rapports avec la réalité : pour appartenir essentiellement non au domaine du réel, mais à l’univers de ses doubles. En fait, ce qu’invente la cinéaste Rose Lowder, c’est ceci : l’objet est saisi dans sa matérialité — mais une matière toute différente de la glaise de Macbeth : une matière-lumière [17], une matière faite de grains, de grandes plages sombres, de luisances, bref, une matière optique, mais de cette qualité visuelle qui, elle aussi, dit quelque chose d’essentiel sur le cinéma : le temps y est donné directement sous forme lumineuse (une idée qui, justement à propos de Vampyr, est celle, centrale, de Jean Louis Schefer). RIS Lettre à Carl-Gustav Carus, 25 février 1839, citée dans Recht 1989 (p. 10). 8mm : créé par Kodak en 1932. Fictions du cinéma d’après Jean-Luc Godard (1999), Les Théories des cinéastes (2002), Ingmar Bergman. Mais ils peuvent aussi — c’est le plus banal — être simplement ce qui s’échange, de personnage-sujet à personnage-sujet, ce qui double et conforte l’échange de la parole (et des regards). Plus encore que son usage dramatique peut-être, l’attention visuelle et picturale à l’objet le souligne, le gonfle, le fait presque sortir de l’écran pour venir me chercher. Discussions en rapport avec le cinéma et les techniques cinématographiques. Une relation intellectuelle avec l’image, tout en intervenant dans un deuxième temps, devrait en effet conduire le spectateur à reconnaître la pauvreté ontologique de l’image : la réflexion devrait montrer que le rapport entre l’objet et sa représentation cinématographique, tout en … Quand vous montiez en analogique, c'était un objet que vous alliez couper. Bonjour, Cest bientôt lanniversaire de ma meilleure amie, elle rentre dans la vingtaine et je voudrais marquer le coup avec un cadeau assez personnel, dans le sens où je sais que ça pourrait vraiment lui faire plaisir ! En trouvant ou en élisant son objet, le film le manifeste comme objet d’attention, donc il mime forcément, plus ou moins, une conscience et un regard. L’objet au cinéma, l’objet de film, n’est isolable et identifiable que s’il est objet d’attention, objet de soins, objet de regard, objet de conscience (le cinéma dramatique tout entier comme art de la représentation de contenus de conscience, acclimatant dans ce sens-là jusqu’à certains modes de l’informel, tel le mélange d’images que fabrique la surimpression). En l’isolant, et pour cela le cadre semble être le premier outil, surtout dans le jeu de ce qu’on a d’abord appelé « premier plan », puis « gros premier plan », puis « gros plan » et qui fait l’objet exister imaginairement près de moi, tout près (« ce n’est pas vrai qu’il y ait de l’air entre nous », dit Epstein de son rapport littéralement cannibale au gros plan). […] Et étant donné que c’est une conscience qui opère ces divisions et ces réunions, on dira du plan qu’il agit comme une conscience. Tout le travail de la cinéaste consiste à la maintenir, durant le film, dans cet état d’élection, de choix permanent (donc forcément d’attention permanente, même si cette attention est d’espèce particulière). Mais cet intérêt n’est plus l’attention, justement ; dans le rêve, ce n’est pas mon attention qui constitue l’objet en contenu de conscience, mais des enchaînements signifiants qui lui échappent, et constituent l’objet en contenu de manifestation de l’inconscient. Il est d’innombrables objets de cinéma (comme aussi bien, de peinture) qui valent surtout, ou seulement, par ce qu’ils nous suggèrent ou nous crient muettement d’un certain sens profond du monde ou de la vie. j’aurais besoin d’idée, pour des activités en rapport avec le cinéma, la directrice ne ma rien donner comme indication a par : sujet le cinéma. EndNote, Papers, Reference Manager, RefWorks, Zotero, ENW Mais cette propension du cinéma à la chaîne, à la succession et à l’articulation peut aussi s’affirmer hors de la dramaturgie. La peinture avait, bien sûr, déjà accoutumé à l’idée d’une tête détachable, décollable comme celle de saint Jean le Baptiste, mais le cinéma sur ce terrain comme sur d’autres l’a prolongée, en mettant aussitôt en évidence ce que la peinture avait voilé par ses fictions : que c’est le dispositif représentatif même qui peut élire l’objet, le faire, le distinguer [7]. Léger 1960, qui développe les mêmes idées que chez Epstein, sur le soulignement de la chose par le gros plan. Le modèle, théoriquement fécond, d’un espace principalement fait de vide, d’un espace-temps habité par la vitesse de charges électriques ou de particules, n’aide pas à penser la chose ; à la même époque où Russell, Eddington ou, plus tard, Gamow vulgarisaient ce modèle, Husserl proposait un modèle sophistiqué de la conscience, dans lequel l’opération de la réduction aboutissait à rejeter dans l’inconnaissable ou l’impensable tout ce qui n’était pas transformable en « vis-à-vis », tout ce qui n’était pas visable par la conscience, par le « moi pur ». Aujourd’hui la perte de poids est l’un des éléments essentiels qui permettent de mettre en avant les produits destinés au sport connecté. En 1998, en parallèle avec l’exposition Visions capitales, le Louvre a programmé plusieurs films consacrés aux têtes coupées, depuis Toby Dammitt de Fellini jusqu’aux Heads de Peter Gidal. Mais lorsque, réfléchissant à ce qu’est un objet, j’évoque mentalement son état propre, dégagé de sa relation à moi, je sais bien que ce qui me vient à l’esprit, ce sont d’autres images ou plutôt une absence d’image : ou, mieux dit encore, la chose — la chose en soi, ce rêve sans cesse reformé d’une image impossible, de ce qui par nature me demeure inaccessible. Cinéma Passion Chez Cinéma Passion vous trouverez un grand nombre d'objets variés, tous ayant un rapport avec le cinéma. Economisez avec notre option de livraison gratuite.