Mais Travot en est informé, et dans la nuit du 20 mai, il attaque avec 1 000 hommes, les 8 000 Vendéens de Louis de La Rochejaquelein et Suzannet à Aizenay. Il n'avait pas osé rétablir la conscription mais les paysans de l'ouest le prirent comme tel. Le combat reprend le lendemain, Grobon est grièvement blessé par un tireur, il devait mourir le 7 juin à Nantes, des suites de ses blessures. Militairement vaincus, le Vendéens se retrouvaient alors dans le camp des vainqueurs et les derniers chefs signèrent la paix à Cholet le 26 juin. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil. La plupart des Vendéens, soldats, nobles, comme officiers, n'ont plus l'enthousiasme de se battre, de plus le clergé n'étant pas persécuté, très peu de prêtres étaient favorables à l'insurrection, une bonne partie soutenait même Napoléon[17]. Une partie de l'armée dirigée par Le Mintier tente, mais sans succès, de prendre La Trinité-Porhoët. Cependant Travot ne se remit jamais véritablement de son emprisonnement, atteint de folie, il meurt le 7 janvier 1836[28]. Forces en présence; 1 550 hommes: 5 000 hommes: Pertes; 20 morts 183 blessés ~ 100 morts ~ 100 blessés: Chouannerie de 1815. Le colonel de Pontbriand agit de même dans les Côtes-du-Nord, ses Chouans conservent un certain nombre de villes et de communes, tandis que les Prussiens n'occupent que l'arrondissement de Dinan[22]. Mais peu de temps après, la nouvelle de la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin arrive en Vendée. The movement… Le général Brayer est condamné à mort mais se réfugie à Buenos Aires. Contrairement au sud de la France, la Terreur blanche ne fut pas très virulente dans l'Ouest, il n'y eut pas de vague d'assassinats contre les partisans de Napoléon[26]. Dans l'Ouest, c'est le vicomte de Cardaillac qui, à Nantes, est chargé de la répression et s'attache particulièrement à faire disparaître tout symbole de l'Empire ; de nombreuses personnes sont expulsées ou condamnées à l'exil[27]. Il arrive à proximité de leurs troupes à Saint-Étienne-de-Corcoué. Les Chouans gagnent ensuite Sérent, puis Bignan, les 26 et 27 juin, le 28 l'Armée se rend à Baud, le 29 elle est à Pluvigner où elle est rejointe par plusieurs officiers de la maison du Roi. La Vendée et la Chouannerie de Charles-Louis Chassin (Table, 1900). L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. L' insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d' Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Les paysans s'irritent des lourdes réquisitions opérées par l'armée prussienne pour son ravitaillement, de plus de nouvelles rumeurs de démembrement relancent l'inquiétude. Profitant de l'obscurité, les Impériaux mettent les Vendéens en déroute[8]. La bataille s'engage, elle tourne à l'avantage des Impériaux, La Rochejaquelein est tué lors du combat. La veille des soldats de ce détachement avaient maltraités des habitants de Montauban-de-Bretagne, ce qui provoqua la colère des royalistes. Quant au clergé s'il inquiéta l'administration impériale par son hostilité envers Napoléon, il ne prêcha pas l'insurrection. Les Chouans apprennent des Britanniques la défaite de Napoléon à Waterloo. Batailles. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncé l'arrivée par les Anglais d'un débarquement d'armes et de munitions. Pendant ce temps, le 19 juin, le général Auguste de La Rochejaquelein, secondé par Duperrat, et à la tête de 3 000 hommes entrait dans Thouars qui s'était rendue sans combattre. Ce modèle est destiné à être utilisé dans l’{{Infobox Conflit militaire}} avec la syntaxe suivante : batailles = {{Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815}} Le modèle s’utilise sans paramètres. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. Pierre Cambronne, jugé à Paris, est acquitté ; ayant suivi Napoléon à l'île d'Elbe, il n'avait pas trahi la Restauration. Le 11 mai, à La Chapelle-Basse-Mer, Suzannet et d'Autichamp décident de lancer les hostilités pour le 15 mai. Le 22 mars 1815, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand, reçoit du Prince de La Trémoille l'autorisation de lever des troupes dans les Côtes-du-Nord. D'Ambrugeac rassembla quelques hommes dans la Sarthe. Le. Le 20 juillet, le Prince de La Trémoille débarque à Saint-Malo qui se rallie au Roi. continué par Yves Lemière, éd. Le général Brayer est condamné à mort mais se réfugie à Buenos Aires. Les Impériaux envoient alors des propositions de paix mais elles sont rejetées par de Sol. Pour l'Ouest, une armée de 40 000 Prussiens commandée par le général de Borcke étaient en route. Organisés tardivement, les Chouans de la Loire-Inférieure ne livrent que peu de combats. Cependant, Pontbriand et une dizaine de cavaliers s'aventurent à proximité de la ville où ils sont acclamés par la population, ils tentent alors d'entrer dans Saint-Brieuc où là encore la population les acclame, les Fédérés n'osent pas intervenir et la ville tombe au pouvoir des Royalistes. De Sol pensait initialement marcher sur Pontivy, mais il décide finalement de prendre Redon. Cependant cette tentative se solde par un échec, les paysans refusèrent de se révolter et les rares personnes qui acceptèrent de prendre les armes se plaignirent rapidement de ne pas avoir touché leur solde promise par le duc de Bourbon. Les Chouans regagnent ensuite Rochefort-en-Terre. Le 2 juin, une partie des troupes de Courson tombe dans une embuscade tendue par les Fédérés à La Malhoure. Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien. De son côté le colonel Jean Terrien organise sa division dans l'Ouest du département et rassemble sous ses ordres 2 443 hommes. Le 9 mai, la frégate britannique L'Astrée, commandée par le capitaine Kitoë, arrive en vue des côtes vendéennes, avec à son bord Louis de La Rochejaquelein et la cargaison d'armes. Du moins, paradoxalement, jusqu'à la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un détachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaqué par une centaine de Chouans commandés par du Boishamon à Saint-Jouan-de-l'Isle. N° de réf. Malgré quelques tensions avec les fédérés, la ville laisse entrer le prince, Pontbriand et une partie de ses hommes et le combat est évité[4]. La rencontre se produit le 21 juin, les Impériaux au nombre de 1 500 à 3 000 chargent à la baïonnette les Chouans, au nombre de 5 000 à 8 000, retranchés derrière des haies et de fossés. En revanche, en Bretagne, dans le Morbihan, le général chouan Louis de Sol de Grisolles, hostile aux Alliés, refuse de laisser entrer les Prussiens dans les territoires qu'il contrôle. Les officiers prussiens réclament une revanche et demandent un duel opposant 100 Prussiens à 100 Français. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menés par Pontbriand mettent les Impériaux en fuite. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Les généraux vendéens sont divisés, Auguste de La Rochejaquelein est opposé à la paix, en revanche Charles d'Autichamp y est favorable. Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. — Paris, Perrin, 1942. Suzannet, grièvement blessé, meurt le lendemain[14]. Le colonel de Pontbriand agit de même dans les Côtes-du-Nord, ses Chouans conservent un certain nombre de villes et de communes, tandis que les Prussiens n'occupent que l'arrondissement de Dinan[22]. Les Impériaux envoient alors des propositions de paix mais elles sont rejetées par de Sol. Dès le début du mois de mai, les premiers troubles éclatent en Vendée militaire, à Pouzauges, Les Épesses et Chantonnay. ... Marie, Charles (1767-1815) : sergent-major à l’armée de l’Ouest en mai 1793, colonel en juin 1809, baron d’Empire. Mais les Impériaux sont bien retranchés et repoussent les Chouans, qui se replient sur leurs pays. Forces en présence; 570 hommes 1 canon: 5 000 hommes: Pertes; 5 à 30 morts 16 blessés 8 à 10 prisonniers: Chouannerie de 1815. De son côté, Fouché tente d'ouvrir des négociations avec les Vendéens par l'intermédiaire de Malartic, un ancien chef chouan, et de Flavigny et La Béraudière[9]. Pontbriand se porte alors à leur rencontre, mais face à ses forces plus importantes, les Impériaux renoncent et se replient sur Dinan sans combattre. La principale victime de la répression de l'Ouest fut le général Travot. Dans de telles situations l'ordre ne pouvait être assuré, néanmoins contrairement à d'autres départements, on ne relève pas de vague d'assassinats et l'Ouest ne connaît pas alors de véritable Terreur blanche[19]. Les généraux vendéens sont divisés, Auguste de La Rochejaquelein est opposé à la paix, en revanche Charles d'Autichamp y est favorable. Les Vendéens laissent passer une occasion unique de détruire la division de Travot, mais ils renoncent par manque d’enthousiasme et le général impérial peut ainsi regagner Napoléonville. Quant au clergé s'il inquiéta l'administration impériale par son hostilité envers Napoléon, il ne prêcha pas l'insurrection. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. Les généraux Brayer et Estève avaient déjà pris position à Challans, Soullans et Saint-Christophe-du-Ligneron. Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. Maîtres des campagnes et des petites villes, les Chouans songent un temps attaquer Saint-Brieuc mais renoncent. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Les 9 et 10 juin, les généraux vendéens se réunissent à Rocheservière, il était urgent d'élire un nouveau généralissime, au terme du vote Sapinaud est élu à l’unanimité[12]. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure Le 17 mai Napoléon Ier apprend le soulèvement de l’Ouest. Mais Travot est rapidement informé du débarquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les généraux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10]. Mais le 1er juin, La Rochejaquelein rejoint avec 1 300 hommes la flotte des 14 navires britanniques qui peuvent ainsi débarquer les armes et les munitions attendues. Le 24 juin, ils apprennent la victoire de Napoléon à la bataille de Ligny le 16 juin. Suzannet commande armée du Marais, soit l'Ouest de la Vendée et le sud de la Loire-Inférieure, d’Autichamp commande l’armée d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armée du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la Vendée, Sapinaud prend la direction de l’armée du Centre. Cependant les bonapartistes ne réagissent pas et aucun combat ne se déroule sur le territoire de la division. Lamarque dispose de 6 000 hommes, le 17 juin, il apprend que les Vendéens, au nombre de 8 000 et commandés par d'Autichamps, Sapinaud et Suzannet, sont à Rocheservière. Le 22 juin, il gagne Saint-Jean-Brévelay, puis deux jours plus tard, poursuivis par le général Rousseau, il fait route pour Buléon. Actif essentiellement dans les environs de Redon et Guérande, le général Pierre Louis du Cambout de Coislin commande ce département et dispose de 4 000 à 5 000 hommes sous ses ordres. Néanmoins Lamarque choisit d'envoyer d'ultimes propositions de paix qui sont rejetées par les Vendéens, y compris par d'Autichamps et Suzannet, ce dernier regrettant ses anciennes actions depuis la mort de La Rochejaquelein dont il se sentait en partie responsable. Un premier affrontement sérieux a lieu le 17 mai à Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes où les 1 200 hommes du colonel Prévost sont battus par les 2 000 Vendéens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil.