3 Favin Lévêque 2016, p. 43. Introduction de Pierre Naville. D’où cette nouvelle surenchère mutuelle qui, en pure théorie, doit ici encore porter l’effort jusqu’aux extrêmes. Ouvrages de Clausewitz Clausewitz Charles de, De la guerre, traduction du major d’artillerie Jean Baptiste Charles François Neuens, J. Corréard, Paris, 1849-1851. Au lieu de la maigre nécessité, il festoie ici au royaume des possibles. Les Fausses confidences de Marivaux. Or la guerre n’est pas l’action d’une force vive sur une masse morte. Denis Naville. Car elle a précisément affaire à un extrême, à un conflit de forces livrées à elles-mêmes, qui ne suivent pas d’autre loi que leurs lois propres. Plus l’acte militaire se déroule lentement, plus les cessations sont longues et fréquentes, plus vite alors pourra-t-on réparer une erreur, plus le général sera donc assuré dans les hypothèses qui guident son action, et plus il demeurera de ce fait en deçà de la ligne des extrêmes, bâtissant tout son plan sur des probabilités et des conjectures. Roman policier (jeunesse) Elle peut parfois devenir elle-même cet objectif, lorsqu’il s’agit par exemple de la conquête d’une province déterminée. Car la volonté humaine ne puise jamais sa force dans les arguments logiques. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, " De la guerre " doit sa célébrité et son influence au fait qu'il est le premier traité de stratégie militaire à en… Si la guerre n’était le théâtre que d’une seule décision ou bien d’une série de décisions simultanées, alors tous les préparatifs pour les faire exécuter devraient naturellement tendre à l’extrême. Toutes ces tendances de l’âme recherchent l’imprévisible, car c’est leur élément. Jusqu'où doit aller l'analyse des moyens. Le courage et la confiance en soi sont donc des principes absolument essentiels à la guerre. Chapitre 4 - Les principales forces morales. La première de ces trois composantes se rapporte davantage au peuple, la deuxième au général et à son armée, la troisième au gouvernement. Et avec le hasard, l’imprévisible et la chance viennent y prendre une place considérable. Il est vrai qu’en bien des cas celles-ci peuvent être excitées dans une mesure telle qu’il devient difficile de les contenir dans la voie politique. Davantage axée sur le livre I (le seul au programme), elle comporte un résumé des autres livres de l'ouvrage, permettant d'enrichir la lecture du livre liminaire et de mieux cerner la pensée de Clausewitz. DE LA GUERRE (VOM KRIEG) de Carl von CLAUSEWITZ (programme CPGE scientifiques 2014-2016): texte intégral, 2e partie. La théorie considère donc la nature des fins et des moyens. Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Mais nous devons noter ici, pour éviter au lecteur toute représentation erronée, qu’en parlant de cette tendance naturelle de la guerre nous pensons seulement à la (44) tendance philosophique, logique, et nullement à la tendance des forces réellement engagées dans le conflit, qui engloberaient par exemple les passions et la fureur des combattants. S’il n’existait qu’une seule forme de guerre, à savoir assaillir l’adversaire, sans qu’il y ait par conséquent de défense, ou en d’autres termes, si l’attaque ne se distinguait simplement de la défense que par le motif positif qu’elle possède et dont l’autre est privée, la nature du combat reviendrait encore toujours au même : dans cette lutte, chaque avantage de l’un équivaudrait pour l’autre à un désavantage de même ampleur,  et une polarité existerait. Si nous jetons un regard sur la nature subjective de la guerre, c’est-à-dire sur les forces nécessaires pour la mener, elle nous apparaîtra encore davantage comme un jeu. Chapitre 4 - Définitions plus précises de l'objectif militaire : terrasser l'ennemi. Tableau des oeuvres, 1ère partie. Récit (jeunesse) Même pour ce facteur de résistance qui ne dépend pas de principes extérieurs : la volonté. Le territoire avec sa superficie et sa population, est non seulement la source de toutes les forces armées proprement dites, mais il fait aussi en lui-même partie intégrante des facteurs agissant sur la guerre ; ne serait-ce que parce qu’il compte au nombre des théâtres d’opérations ou qu’il exerce sur eux une influence sensible. De la guerre, ouvrage inachevé publié en 1832, un an après la mort de son auteur, marque une rupture radicale dans la façon de concevoir le phénomène de la guerre. Roman 20. Traduction intégrale par Denise Naville. La violence, c’est-à-dire la violence physique (car il n’en existe pas de morale en dehors des notions d’Etat et de loi), est donc le moyen. Que le concept de science ne se résume pas seulement ou pas essentiellement dans un système ou une méthode d’enseignement tout faits, voilà qui de nos jours se passe d’explications. (19). Soft cover. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Abstraction faite de cela, la continuité de l’action produirait une succession plus rigoureuse des événements, un lien causal limpide qui rendrait chaque action plus importante et donc plus dangereuse. Les textes introductifs du DBC/DCB. Le principe de polarité n’est valable que si celle-ci s’applique à un seul et même objet, où la grandeur positive et son contraire, la négative, s’annihilent exactement. Ainsi exalté, le courage prend son essor, et le risque et le danger deviennent l’élément dans lequel il se jette, comme le nageur courageux dans le courant. Puisque l’utilisation de la violence physique dans toute son ampleur n’exclut en aucune manière la coopération de l’intelligence, celui qui se sert de cette violence avec brutalité, sans épargner le sang, l’emportera forcément sur l’adversaire qui n’agit pas de même. A supposer qu’un délai de quatre semaines lui permette d’être mieux organisé, il possède alors une raison suffisante pour ajourner son action. Il ne connaît celle de l’adversaire que par des renseignements incertains. Comme nous l’avons vu, la guerre dans le monde (42) réel n’est pas un extrême qui relâche sa tension en une seule décharge. Mais plus les motifs et les tensions sont faibles, moins l’orientation naturelle de l’élément militaire – c’est-à-dire la violence- suivra la ligne tracée par la politique, plus la guerre sera alors détournée de son orientation naturelle, plus la fin politique se distinguera de l’objectif d’une guerre idéale ; et la guerre semblera d’autant plus être de nature politique. Si cette continuité de l’acte militaire existait réellement, elle pousserait tout de nouveau à l’extrême. 17. 18. La guerre équivaut à un duel amplifié.Dans De la guerre, Clausewitz la définit comme un acte de violence engagé pour, comme dans un duel, rendre l’adversaire incapable de toute résistance et ainsi le soumettre.Si la violence militaire bénéficie des inventions scientifiques, elle se fixe aussi des restrictions, sans toutefois s’affaiblir. Biographie (jeunesse) Préface de Camille Rougeron. Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différentes sections. Préface de Camille Rougeron. Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Feuille de style Par conséquent, quel que soit le nom qu’on lui donne, désarmer ou terrasser l’ennemi doit toujours être l’objectif militaire. Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Il existe cependant une autre raison qui peut enrayer l’acte militaire : l’examen imparfait de la situation. Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Préface de Camille Rougeron. Tous les livres Il en résulterait dans bien des cas une vaine dépense de forces que d’autres principes de l’art de gouverner devraient contrebalancer. Bien que notre entendement se sente toujours poussé vers la clarté et la certitude, notre esprit est souvent attiré par l’incertitude. Comme si elle était complètement indépendante, elle la supplanterait et ne suivrait plus que ses propres lois, telle une mine qui éclate et qui ne peut suivre d’autre direction que celle qui lui fut donnée par son installation préalable[2]. La guerre est un acte de violence engagé pour contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. Nouvelle (jeunesse) Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Ce qui demeure propre à la guerre relève purement de la nature singulière de ses moyens. Nous voulons à présent montrer que cela est au moins théoriquement nécessaire. Je ne suis donc plus mon propre maître, car il m’impose sa loi comme je lui impose la mienne. Clausewitz est né en 1780 à Burg, dans une famille typique de petits fonctionnaires. Tous deux se poussent ainsi mutuellement jusqu’à une extrémité qui ne (20) connaît d’autre limite que le contrepoids exercé par l’adversaire. Cette fin ne pourra  cependant être une mesure en soi. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, "De la guerre" doit sa célébrité et son influence au fait qu'il est le premier traité de stratégie militaire à envisager la guerre comme constante anthropologique et à en élaborer une philosophie. Save for Later. Vom kriege est un traité de stratégie militaire écrit par le général prussien carl von clausewitzrédigée en majeure partie après les guerres napoléoniennes entre 1816 et 1830 et laissée inachevée à sa mort en 1831 lœuvre fut compilée et publiée à titre posthume entre 1832 et. Or il semble au premier coup d’œil que cette condition ne peut jamais être remplie que d’un seul côté, puisque eo ipso elle se posera pour l’autre en sens contraire. Si nous voulions donc extraire du pur concept  de la guerre un point absolu, commun à l’objectif fixé et aux moyens à employer, les interactions constantes conduiraient à des extrêmes qui ne seraient rien d’autre qu’un jeu de l’entendement, conduit par le fil à peine visible de l’argutie logique. En outre, moins notre fin politique est grande, moins nous lui accorderons de valeur, et plus nous nous résignerons facilement à l’abandonner : nos efforts seront donc pour cette raison d’autant plus restreints. Il dicte par là sa loi à l’autre. Épouvante Si les guerres des peuples cultivés sont bien moins cruelles et destructrices que celles des peuples incultes, cela tient à la situation sociale de ces Etats, aussi bien entre eux que chacun d’entre eux. De la guerre by Carl von Clausewitz Military Books Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Plus fortes sont les tensions qui firent naître la guerre, plus puissante est donc son énergie, et plus brèves seront ces périodes d’inaction. Grâce à ce point de vue, la théorie devient possible, et cesse d'être en contradiction avec la pratique. Cette édition abrégée propose une traduction claire et rigoureuse de ce classique de la guerre moderne. 9. Pierre Naville. En posant le postulant que l’intérêt d’un général est toujours de taille inverse à celui du général adverse, nous avons admis une vraie polarité. Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Questionnaire de lecture, 1ère partie. Jusqu’à présent la loi des extrêmes, le dessein d’ôter à l’ennemi tout moyen de se défendre, de le terrasser, ont en quelque sorte englouti cette fin. Les fins politiques quant à elles n’appartiennent qu’au gouvernement. Humour Littérature de terroir Chapitre 8 - Sur le point culminant de la victoire. La guerre résulte de cette situation et des conditions qu’elle impose : celle-ci la détermine, la limite et la modère. Car une issue défavorable est toujours un (28) désavantage auquel personne ne s’exposera intentionnellement ; et parce que la première décision, même si elle ne demeure pas la seule, aura d’autant plus d’influence sur les suivantes qu’elle aura été grande. Daisy texte Mais il n’en est pas ainsi, et cette représentation est absolument fausse. Il ne manque donc plus que le hasard pour faire de la guerre un jeu, or c'est dans la guerre qu'il est le plus présent. La politique traversera donc l’acte militaire tout entier et exercera sur lui une influence constante, pour autant que le permette la nature des forces explosives qui s’y déchaînent. En un mot, même les peuples les plus civilisés peuvent se déchaîner l’un contre l’autre, enflammés par la haine. Depuis le règne de Frédéric II (1740-1786), l’armée prussienne, avec sa discipline de fer, fait la gloire de la Prusse. La guerre est violence, mais ce n'est qu'un moyen de s'imposer à l'autre pour affirmer la paix, telle est la leçon de Clausewitz. 1. Seule cette représentation permet de ne pas entrer en contradiction avec toute l’histoire militaire ; elle seule ouvre le grand livre à une compréhension intelligente. Chapitre 5 - De l'effort physique dans la guerre. « La manœuvre de la Méhaigne (guerre de Succession d’Autriche), chef d’œuvre du style indirect, dans le cadre du débat sur la petite guerre au xviii e siècle » (texte intégral) ==> Concerne au ssi l … Si donc celui pour lequel le présent est favorable se trouve être trop faible pour pouvoir se passer de l’avantage de la défense, il doit se résoudre à affronter un avenir moins favorable. ‎Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Première particularité : les forces morales et leurs effets (le sentiment hostile.). 10. Chapitre 2 - Nature de l'attaque stratégique. Celui-ci se tenant d’un côté, le courage et l’assurance doivent agir de l’autre et combler le vide creusé par l’imprévu. Elle en sera par conséquent souvent complètement transformée, même si elle reste toujours au premier rang des considérations. (34). Après cette conquête, son objectif politique est atteint, la nécessité de l’action prend fin, pour lui vient le temps du repos. Une occasion perdue, en effet, ne se retrouve jamais. Chapitre 3 - Rapports mutuels de l'attaque et de la défense dans la stratégie. Mais si forte que soit en certains cas la réaction de cette exigence sur le dessein politique, il faut toujours la considérer uniquement comme une modification de celui-ci ; car le dessein politique est la fin, la guerre est le moyen, et jamais le moyen ne peut être conçu sans la fin. Si la défense en tant que forme de combat l’emporte sur l’attaque, comme nous le montrerons par la suite, la question se pose alors de savoir si l’avantage de la décision différée est aussi grand pour l’un des camps que l’avantage de la défense pour l’autre. La guerre offensive. Théorie de la grande guerre Carl von Clausewitz, officier et théoricien militaire prussien (1780-1831) Ce livre numérique présente «Théorie de la grande guerre», de Carl von Clausewitz, édité en texte intégral. Chapitre 4 - Force décroissante de l'attaque. Le lecteur y trouvera les parties fondamentales de ce traité dont la structure originelle a été conservée. La préface permettra aux étudiants d'accéder à certaines informations supplémentaires. Read this book using Google Play Books app on your PC, android, iOS devices. Il tira de cette expérience l'idée maîtresse de son traité De la guerre (1832), dont il n'acheva que le livre I : "La guerre est un acte de violence à l'emploi de laquelle il n'existe pas de limites". (41). Elle ne serait alors d’aucune utilité pour la vie. Chapitre 2 - Sur la théorie de la guerre. De la guerre - Carl von Clausewitz - Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Or l’homme, avec son organisation imparfaite, demeure toujours en deçà de la ligne de la perfection absolue. ISBN Il ne lui faut alors plus qu’un seul élément pour devenir un jeu, et cet élément ne fait assurément pas défaut : c’est le hasard. Science fiction (jeunesse) Chapitre 17 - Sur le caractère de la guerre moderne. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, "De la guerre" doit sa célébrité et son influence au On pourrait cependant toujours dire que les deux parties seraient obligées de faire la paix si aucun changement prévisible ne devait modifier cet équilibre. Science fiction Lorsqu’on (46) embrasse l’ensemble de ses manifestations et qu’on se rapporte aux tendances qui y règnent, elle est aussi une étonnante trinité. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, " De la guerre " doit sa célébrité et son influence au fait qu'il est le premier traité de stratégie militaire à envisager la guerre comme constante anthropologique et à en élaborer une philosophie. Le savoir nécessaire à la guerre est très simple mais n'est pas très facile pour autant. Questionnaire de lecture, 2e partie, Programme national des œuvres pour l’enseignement du français pour l’année scolaire 2020-2021 (documents). Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Les préparatifs de l’adversaire seraient donc, pour autant que nous les connaissions, la seule indication que le monde réel nous fournirait pour proportionner nos efforts. DE LA GUERRE (VOM KRIEG) de Carl von CLAUSEWITZ (programme CPGE scientifiques 2014-2016): texte intégral, 1ère partie. Tous les livres audio (27). (36). La concentration et la tension de ses forces pour la première décision seront donc inférieures à ce qu’elles auraient été sinon. Nous avons choisi le dernier de ces deux éléments comme caractéristique de notre définition car il est le plus général. Récit de voyage Si l’un a intérêt à agir, l’autre doit avoir intérêt à attendre. Pour atteindre cette fin avec certitude nous devons désarmer l’ennemi. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, "De la guerre" doit sa célébrité et son influence au fait qu'il est le premier traité de stratégie militaire à envisager la guerre comme constante anthropologique et à en élaborer une philosophie. De la guerre, Carl Von Clausewitz, Astree Editions. Il faut pourtant dissiper cette erreur, aussi belle soit-elle. Daisy voix humaine Littérature classique Si nous voulons terrasser l’adversaire, nous devons doser notre effort en fonction de sa force de résistance. Roman policier Pour soumettre l’adversaire à notre volonté, nous devons le placer dans une position plus défavorable que le sacrifice que nous exigeons de lui. La théorie doit prendre en compte l’humain, et donner aussi leur place au courage, à la hardiesse, et même à la témérité. 26. Par quel moyen cette tâche difficile peut être accomplie au mieux, nous l’examinerons dans le livre consacré à la théorie de la guerre. (21). Document établi par Bernard Martial (professeur de lettres en CPGE) ... Sur la nature de la guerre (2 e partie, p. 48 à 79) Chapitre 2. Documentaire Celle-ci peut (32) être plus ou moins longue selon que l’acteur fait plus ou moins de diligence. Nous réitérons notre thèse : la guerre est un acte de violence, et l’emploi de celle-ci ne connaît pas de limites. revient ici de lui-même en considération : de mines reposait sur un système complexe de constructions de galeries souterraines, orientées dans des directions très précises pour détruire un ouvrage au moyen d’explosifs placé à leur extrémité. Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Cependant, la nature même de ces forces et de leur emploi fait qu’elles ne peuvent entrer en action toutes en même temps. From Bouquinerie du Varis (Russy, FR, Switzerland) CLAUSEWITZ, Carl von. D’autre part et surtout, en définissant la guerre comme « une action d’armées, qui se choquent en toutes sortes de manières, et dont la fin est la victoire », Montecuccoli manifestait clairement que le combat n’est pas à lui-même sa propre fin, ce qui annonce de loin la fameuse formule de Clausewitz : « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ». L’art de la guerre manie des forces vivantes et morales ; il ne peut donc jamais atteindre à l’absolu et au certain. En second lieu, cette vue nous montre aussi à quel point les guerres peuvent différer selon la nature de leurs motifs et des circonstances dont elles résultent. Récit personnel ESQUISSE D'UN SEPTIÈME LIVRE : L'ATTAQUE. L'effet de la polarité est souvent annihilé par la supériorité de la défense sur l'attaque, et ainsi s'explique la cessation de l'acte militaire.