L’Atelier du Regard www.regardsurlart.com art Egyptien ancien empire à basse époque l’art de l’égypte ancienne http://webetab.ac-bordeaux.fr/college- Abstract. Le défunt, royal ou non, est représenté plus grand que les autres personnages des scènes, pour bien marquer qu'il en est le centre[124],[111]. La pierre sert désormais pour tout l'ensemble architectural, que ce soit l'armature des bâtiments ou leur décor, constitué de blocs de pierre sculptés et peints. The South Saqqara Stone was discovered in 1932-33 by Gustave Jéquier.It was in a storeroom, south of the pyramid of Queen Iput II.This is part of the pyramid complex of Pepi II at Saqqara.Saqqara was the main burial area for the city of Memphis.. download 1 file . Elles reflètent également le rôle central que jouent les croyances et pratiques funéraires dans l'univers mental de cette période. Statue en cuivre incrusté d'or de Pépi Ier. S'il est commun de dire que la société égyptienne culmine dans la figure de son roi, le « pharaon », cela n'est sans doute jamais plus justifié que durant l'Ancien Empire. Les thèmes visent la glorification du souverain : il est mis en relation avec les divinités, est montré faisant face aux dignitaires, et plusieurs frises représentent la fête-Sed[123]. Progressivement sous les Ve et VIe dynasties, l’État augmente son contrôle sur ses provinces, en particulier celles de la Haute-Égypte qui sont plus éloignées de la capitale, et les nomarques y résident sans doute en permanence, n'ayant en responsabilité qu'une région ; ceux de Basse-Égypte peuvent sans doute encore résider à la capitale. Le décret donnait également le droit à une tombe dans la nécropole royale dont le bénéficiaire devait financer la construction, le roi octroyant cependant des matériaux de qualité et des artisans spécialisés pour réaliser les fresques et autres décorations de l'édifice ainsi que son mobilier. Chepseskaf choisit quant à lui de revenir à la tradition des mastabas en érigeant le sien à Saqqarah sud, pour des raisons indéterminées[86],[87]. Les rois défunts recevaient donc des offrandes dans les temples de leur complexe funéraire : rations de bières et de pain, viande, vêtements et autres. Ils ont souvent un décor extérieur à redans comme à la période précédente (par exemple le mastaba de Néfermaât à Meïdoum), remplacé par la suite par des murs extérieurs nus en pierre de taille. Also mentioned on entrance lintel of Washptah (owner of G 8976), identified as [sAt smswt nswt nt Xt=f mAAt Hr StX wrt Hts Hmt nswt] king's eldest daughter of his body, seer of Horus and Seth, great one of the hetes-scepter, king's wife; in situ in G 8976. C'est le cas des bas-reliefs de la chapelle de la sépulture d'Akhethétep, retrouvés à Saqqarah et transportés au musée du Louvre : ils débutent par les funérailles avec le transport du cadavre dans sa tombe, son repas funéraire permettant la survie de ses « âmes » et les richesses de ses domaines funéraires qui servent à son culte[114]. À la fin de la période apparaît une entité politique forte à Kerma. Les activités économiques documentées prennent donc essentiellement place dans le domaine public. Il fallait mener des inspections régulières pour éviter les dysfonctionnements, en particulier les fraudes[56],[57]. Two uninscribed statues: one fragmentary wearing pleated robe (JE 48828), the other seated (JE 48856), probably represent Khamerernebty II (or possibly her mother Khamerernebty I); JE 48828 found in serdab ("room B") of G 8978, JE 48856 found in pillared outer hall ("room C") of G 8978. Second king of Dynasty 4, son of Snefru. Le culte funéraire est également l'aspect le mieux connu des pratiques religieuses de cette période, aussi bien pour le roi que pour les élites, grâce aux sources écrites et représentations visuelles. Also mentioned in tomb of her steward Khemetnu (owner of G 5210). On comprend donc que la limite entre domaines publics et privés ne soit pas nette voire pas pertinente dans ce contexte, car le souverain préserve une sorte de propriété éminente sur toutes les terres. Ziegler, N. Palayret, eds., L’Art de l’Ancien Empire égyptien. L'architecture funéraire a été le principal sujet de l'architecture monumentale et de l'art de cette période, qui ont peu concerné les temples des dieux ou les palais royaux. À partir de la Ve dynastie apparaissent les mentions de « forteresses royales » (menenou nesout) confiées à des nomarques, qui sont sans doute des établissements frontaliers ; deux fortins à enceinte circulaire de cette période ont été dégagés à Ain Asil dans l'oasis d'Ad-Dakhla et à Ras Budran sur la côte du Sinaï occidental[42]. En Basse-Égypte, des traces de temples de la période de l'Ancien Empire (mais souvent érigés à partir des premières dynasties) ont également été repérées à Tell Ibrahim Awad, Coptos et Medamoud, et semblent refléter des traditions religieuses différentes de celles du sud du pays. Bas-reliefs peints dans le mastaba du vizir Kagemni à Saqqarah (VIe dynastie). Succédant à une période thinite qui a vu diverses expérimentations dans l'art et l'architecture, la période l'Ancien Empire est par bien des aspects une phase de « canonisation » dans ces domaines, qui pose des conventions qui sont suivies durant les époques suivantes de l'histoire égyptienne, jouant un rôle dans la perception de l'âge des pyramides comme une époque « classique » de cette civilisation. En égyptien ancien, ... Les Textes des Pyramides, qui remontent à l’Ancien Empire (entre 2980 – 2475 avjc) ; Les Texte des Sarcophages, depuis la fin de l’Ancien Empire et au Moyen Empire (vers 2160 – … Le roi nomme les détenteurs des charges principales. La réalisation des grands projets de construction de cette dynastie a manifestement reposé sur une administration plus complexe et plus efficace que celle de la dynastie précédente. Les monuments comme les œuvres d'art (surtout des statues et des bas-reliefs) informent non seulement sur les pratiques architecturales et artistiques ou encore les connaissances techniques de l'époque, mais reflètent également les croyances religieuses et les structures sociales de l’Égypte de l'Ancien Empire, constituant une documentation primordiale pour connaître les différents aspects de cette civilisation. De l’Ancien au Moyen Empire, ce fauve est particulièrement représenté dans les scènes de chasse, comme gibier, mais aussi, ce qui peut sembler plus étonnant, comme auxiliaire du chasseur 44 . ROYAL PORTRAITURE ANNAMED "HORU" S . Plusieurs tendances importantes s'affirment durant cette dynastie. Les matériaux travaillés sont divers : calcaire, pierres dures (notamment le grauwacke, la diorite), ou encore le bois et le métal. Son of Khufu. Ce roi est souvent associé à celui qui aurait été son architecte et son conseiller, le sage Imhotep. Mother ([mwt=f] his mother) of Khuenre (owner of MQ 1). Les Textes des pyramides qui apparaissent dans la chambre funéraire de la pyramide d'Ounas puis sont attestés dans celles de plusieurs rois suivants (et pas encore celles les hauts dignitaires) sont une source d'inspiration majeure sur les rites d'enterrement royaux et les croyances sur le devenir des composantes psychiques du souverain[102]. Known two thousand years later by the Greeks as King Cheops. Peu sont connus par l'archéologie, et ils sont surtout situés dans des régions marginales au contact du monde extérieur (Éléphantine, Tell Ibrahim Awad)[38],[39]. L’État a organisé la mise en valeur des espaces marginaux les plus attractifs, ceux renfermant des ressources prisées qui sont souvent nécessaires à la réalisation des grands chantiers et des œuvres d'art de la période. La « Première Période intermédiaire » qui débute alors est en tout cas une période vue comme obscure, marquée par des troubles, la fragmentation territoriale et une instabilité chronique. Les pyramides, temples funéraires royaux et mastabas des dignitaires des différentes dynasties de l'Ancien Empire montrent la poursuite du perfectionnement de la construction en pierre, qui permet la réalisation de monuments qui figurent parmi les plus impressionnants de l'Antiquité. Là encore ces travaux semblent attribuables à la VIe dynastie, et à Pépi Ier en particulier. Leur fonction exacte est discutée, mais semble liée à l'aspect solaire du roi après sa mort ou du moins à ses liens avec Rê[91],[92],[93],[94]. Ruines du temple funéraire de Sahourê à Abousir, avec deux colonnes à chapiteau en forme de palme (Ve dynastie). Permalink: Daten herunterladen. ), dont la réalité du règne est douteuse[23],[24]. Les débuts de la IVe dynastie, le règne de Snéfrou, marquent un changement important dans les complexes funéraires royaux, avec l'érection des « vraies » pyramides, qui sont le point focal du complexe funéraire et écrasent désormais tous les édifices les entourant par leur masse et leur importance symbolique. Les rois de la Ve dynastie ont également lancé de nombreuses expéditions, dans les espaces marginaux comme auparavant (désert oriental, Sinaï), et de plus en plus au-delà des frontières de leur royaume, vers la Nubie, le pays de Pount, Byblos, ou les îles de la mer Égée[16]. Dans les mastabas des dignitaires, les bas-reliefs tournent autour de la célébration de l'occupant de la tombe, mais surtout son culte funéraire : représentations des richesses trouvées dans ses domaines funéraires (champs, marais, steppe, ateliers) et destinées à ses offrandes, représentation du repas funéraire. Les rois pouvaient également octroyer des terres à des fonctionnaires de leur vivant pour les aider à financer l'exercice de leur fonction ou en récompense de leurs services, couramment mentionnés dans les autobiographies des hauts dignitaires. J.-C.), l'autobiographie dite «idéale» et l'autobiographie dite «événementielle». Appears in chapel relief of main room: seated holding lotus (south wall); standing with her mother (east wall), idenitifed as [wrt Hts] great one of the hetes-scepter; on pillars (north wall), idenitifed as [tjst Hr] intimate(?) Dès l'Antiquité, cette période était considérée par les Égyptiens antiques eux-mêmes comme l'âge d'or de leur civilisation. Link to PDF file: Baud, Michel, Famille royale et pouvoir sous l'Ancien Empire égyptien 2. Au cours de la période, les représentations des rites funéraires se développent. Ziegler, N. Palayret, eds., L’Art de l’Ancien Empire égyptien. - “Écriture, histoire et écriture de l’histoire à l’Ancien Empire” – Université de Liège, 14.3.2011. Item #M8174 Orientalia Lovaniensia Analecta 255. La Littérature historique sous l'ancien empire égyptien. La main-d’œuvre servant aux champs, sur les chantiers de construction, dans les ateliers artisanaux ou dans les mines et carrières est fortement encadrée par l'appareil bureaucratique de l’État, sans pour autant pouvoir être considérée comme ayant un statut servile. La documentation sur l'Ancien Empire évoque avant tout ce qui intéresse les affaires des pouvoirs publics. Les cultes des complexes funéraires de Saqqarah ou d'Abousir ne survécurent pas à la fin de la dynastie des rois qui y étaient enterrés. Ils sont désignés par des termes divers, qui qualifient sans doute des situations différentes (heqa sepat, seshem-ta, imy-ra oupet, etc. Les deux derniers rois de la dynastie ont eu des règnes plus longs et bien documentés : l'époque de Djedkarê a livré une importante documentation prosopographique et administrative (papyrus d'Abousir), tandis que celle d'Ounas voit la première rédaction des Textes des pyramides. All structured data from the file and property namespaces is available under the Creative Commons CC0 License; all unstructured text is available under the Creative Commons Attribution-ShareAlike License; additional terms may apply. Personnage d'essence divine vivant sur terre pour diriger les hommes, le pharaon doit défendre l'ordre voulu par les dieux contre le chaos. Mérenrê Ier succède à son père Pépi pour moins d'une dizaine d'années, puis le trône revient ensuite à Pépi II, qui aurait régné au moins quatre-vingt-dix ans selon les traditions postérieures, nombre qu'il faudrait plutôt ramener au nombre toujours respectable de soixante-cinq ans. Ancient Egypt was a civilization of ancient North Africa, concentrated along the lower reaches of the Nile River, situated in the place that is now the country Egypt.Ancient Egyptian civilization followed prehistoric Egypt and coalesced around 3100 BC (according to conventional Egyptian chronology) with the political unification of Upper and Lower Egypt under Menes (often identified with Narmer). He is buried in G 7140. of Khufu. The fragmentary head of an alabaster royal statue (MFA 21.351 + MFA 33.1113) is attributed to Khafre. Annuaire 1937-1938. Les textes et représentations artistiques évoquent surtout les divinités en lien avec la royauté. Le cas des changements de dynasties ne sont pas forcément des ruptures de cette succession familiale : Djéser est ainsi le fils du dernier roi de la IIe dynastie, et les fils de Pépi II semblent exercer le pouvoir après la fin de la VIe dynastie. Celles-ci sont en général dirigées par des gouverneurs qui résident la plupart du temps à Memphis et ne s'y déplacent que si le besoin s'en fait ressentir. D'autres petites pyramides sont souvent érigées près des grandes pyramides royales : celles destinées à la sépulture des reines, et les « pyramides satellites » qui sont peut-être associées au ka royal ; les barques solaires destinées à transporter le roi auprès de Rê sont également enterrées à proximité de certaines tombes[70],[71],[72],[73]. Au début de la VIe dynastie, Téti fait construire sa pyramide encore à Saqqarah nord, mais ses successeurs choisissent Saqqarah sud[98],[99],[100],[101]. Mais certains préfèrent la placer dans la continuité des deux premières dynasties avec lesquelles elle présente de nombreuses affinités dans son organisation politique et ses aspects culturels[4]. Avec le temple de Rê à Héliopolis, on a là les temples majeurs de la période. Celui du vizir Ptahchepsès à Abousir est ainsi au départ un grand mastaba disposant de plusieurs salles cultuelles, puis on y ajoute une chapelle avec une entrée à portique, des salles annexes (dont des magasins), une cour à piliers et une pièce pour entreposer des barques en bois, ce qui témoigne de la volonté d'en faire un véritable temple destiné au culte funéraire du défunt, reprenant de nombreux aspects du culte funéraire royal[112],[111],[113]. Later married to a king, possibly Djedefre (Radjedef) according to Reisner, but Khafre is also a possibility. Les connaissances concernent surtout l'architecture et l'art de cette période, qui ont fait l'objet de nombreuses fouilles et descriptions. La localisation des zones d'habitat de la capitale demeure encore hypothétique. Déjà héritier de domaines grâce à son père qui était juge et scribe, ce personnage est actif dans l'administration provinciale, gérant divers domaines agricoles de la couronne et plusieurs nomes en Haute et Basse-Égypte (à une époque où le cumul des charges de nomarque et la non-résidence dans les nomes étaient la norme) ; il réalise notamment des travaux de mise en valeur de domaines dans le Delta qui semblent lui rapporter d'importantes richesses. download 1 file . Elle est érigée à Saqqarah nord, nouvelle nécropole royale située près de Memphis qui remplace celle des deux premières dynasties, située à Abydos. Ces règnes voient de nombreuses expéditions être menées hors d’Égypte dans la continuité des règnes précédents, comme celles conduites par Hirkhouf en Nubie et dans le désert occidental[21],[22]. Recensiones. J.-C..L'Ancien Empire est composé par les IIIe, IVe, Ve et VIe dynasties. L'administration centrale et celle des nomes se chargeaient ensuite de redistribuer ce qui avait été prélevé à plusieurs bénéficiaires. Des ateliers (notamment des boulangeries/brasseries pour réaliser le pain et la bière), bureaux, magasins et espaces de logement (des dortoirs) ont été dégagés à proximité des pyramides de Gizeh, montrant que ces chantiers exceptionnels par leur ampleur et leur longueur nécessitaient la construction de quartiers de travailleurs sur place[61],[62]. On ne peut cependant plus considérer que l’État domine tous les secteurs de l'économie, le secteur « privé » de l'économie étant présent. L'Ancien Empire (situé aux environs de 2700 à 2100 avant Jésus Christ) est une période de forts contrastes. Mérenrê II, son fils, lui succède mais on ne connaît rien de lui. Bas-relief peint sur stèle représentant la princesse Nefertiabet face à son repas funéraire et des étoffes qui lui sont offertes, IVe dynastie, Musée du Louvre. Ce type d'édifice est constitué de deux parties : une infrastructure souterraine, constituée d'un caveau funéraire, recouverte par superstructure en surface de forme quadrangulaire, le mastaba à proprement parler. Statue en albâtre représentant Pépi II sur les genoux de sa mère Ânkhésenpépi II, Brooklyn Museum de New York. Elle est divisée en plusieurs services, avant tout le Trésor, les Travaux publics et les Greniers (pour les activités agricoles), mais aussi la Justice et les Archives royales. Fourth king of Dynasty 4. Original cloth with dust-jacket, as new. 2002, "Le culte d'Hathor dans les provinces égyptiennes de l'Ancien au Moyen Empire, à travers les titulatures des nomarques ", Cahiers Caribéens 3/4, p.109-123. Finalement, si les différentes composantes psychiques et physiques de l'homme sont préservées et entretenues grâce à différents rituels funéraires et des offrandes, alors l'âme du défunt peut entrer dans un cycle de renaissances et devenir notamment un akh, principe lumineux qui vit éternellement parmi les étoiles auprès des dieux[64],[65]. Cela se reflète dans le développement des temples provinciaux qui bénéficient d'exemptions royales (Abydos, Coptos), l'accroissement du nombre de charges de fonctionnaires provinciaux, dont certains supervisant plusieurs groupes de nomes en Haute-Égypte, et le développement des nécropoles provinciales autour des tombes des nomarques, qui abandonnent définitivement les nécropoles de la région de Memphis, affirmant ainsi une tendance à la décentralisation du pouvoir initiée à la période précédente. La IVe dynastie est fondée par Snéfrou, qui est peut-être le fils de Houni. L'autre institution centrale importante est la « Grande Maison » (per ha), le palais royal et sa propre administration, dirigée par un directeur du palais[36],[37]. Ancient Egyptian Civilization A ssignments 7 and 8 focus on two early civilizations, those of Ancient Egypt and the Maya, each of which we examine in some detail. Le style des statues évolue au cours de la période, qui ne connaît pas de développement uniforme ou linéaire : l'art qui se développe à partir d'Ounas (parfois qualifié de « second style ») cherche à rompre avec les recherches de rendu plus réalistes et sévères des grands règnes des IVe et Ve dynasties pour préférer un style dans lequel certaines parties du corps des individus représentés sont exagérément grandes, alors que d'autres sont amoindries ou supprimées[126],[127],[122]. Son of Khufu and Meretites [I]. J’ai donné pour elle dix shât , à savoir une étoffe [d’une valeur de] trois shât ; un lit [d’une valeur de] quatre shât ; une étoffe [d’une valeur de] trois shât ». Il faut alors mobiliser une main d’œuvre importante et la loger près des chantiers, mettre en œuvre les constructions d'édifices vastes et techniquement complexes, assurer l'exploitation de carrières qui peuvent être situées hors de l'espace administré directement (Hatnoub, Fayoum, Ouadi Hammamat, Sinaï) et l'acheminement des matières premières vers la région de Memphis. Deux ont été dégagés, dont celui d'Abou Ghorab, sur six connus par les textes. Son of Khafre. Suivant une organisation en place depuis la période thinite, les travailleurs sont habituellement organisés en équipes que l'on qualifie du terme grec phylè (« tribu », en égyptien zaa, terme qui ne recouvre pas forcément une réalité tribale), qui effectuent par rotation leur service sur une période d'un mois voire plus[58]. J.-C..L'Ancien Empire est composé par les IIIe, IVe, Ve et VIe dynasties. Sekhemkhet et Khaba ont également laissé des pyramides à degrés inachevées. Appears in chapel relief in tomb of his daughter Meresankh III (owner of G 7530-7540), main room (east wall), identified as [jrj-pat sA nswt smsw n Xt=f Xrj-Hb Hrj-tp xrp jAwt nTrt aA dwAw] hereditary prince, king's eldest son of his body, chief lector-priest, director of divine offices, assistant of (the god) Duau; in situ in G 7530-7540). Elle finit par former une véritable aristocratie provinciale, renforçant le déclin du pouvoir central[51]. J.-C. environ) • Sous la IIIe dynastie, Imhotep, architecte de Djeser, imagine à Saqqarah, pour couvrir les appartements funéraires du roi, la première pyramide en pierre. Aucune concurrence ou menace ne vient de là pour l’Égypte de l'Ancien Empire, qui bénéficie d'une situation confortable de ce point de vue. © 2017 Giza Project at Harvard University. Au début de l'Ancien Empire, ils ne résident d'ailleurs pas dans le nome dont ils ont la responsabilité, mais s'y déplacent quand le besoin s'en fait sentir ; il est courant qu'ils cumulent des responsabilités sur plusieurs nomes. Les pratiques funéraires de l'Ancien Empire documentent surtout le cas du pharaon, dont les sépultures sont les mieux connues. Cela était donc une forme d'hommage de la part du roi envers ses serviteurs, ces derniers ayant alors le droit de bénéficier d'un culte funéraire censé assurer leur vie après leur mort. Les frontières sont devenues des espaces moins bien contrôlés, et les nomarques de la VIe dynastie qui avaient la charge des régions au contact de la Nubie ou de la Palestine ont dû mener des expéditions face à des groupes hostiles. Les sources textuelles, peu nombreuses pour une période longue, très reculée dans le temps, sont bien souvent liées aux pratiques funéraires de la période et plus largement aux intérêts de l’État et des élites. L'archéologie a livré peu de documentation sur les temples divins de la période de l'Ancien Empire, qui étaient sans doute pour la plupart construits en matériaux peu durables (briques crues voire bois). Il y a aussi Chepseskarê, dont on ne connaît rien, on le situe traditionnellement entre Neferirkarê et Néferefrê mais on ne sait pas exactement à qui il a succédé et qui lui a succédé. 1. v. Texte: description de trois monuments funéraires de l'ancien empire égyptien.--2. Les domaines des temples provinciaux étaient supervisés par les nomarques et leur administration, ce qui avec le temps leur donna un pouvoir plus grand au niveau local. Succédant à la période thinite qui a vu l'apparition de l’État en Égypte, elle comprend les III , IV , V et VI dynasties, puis s'achève par une période de fragmentation politique, la Première Période intermédiaire. Statue de la dame Nésa, calcaire peint, Musée du Louvre. Baud, Michel, Famille royale et pouvoir sous l'Ancien Empire égyptien 1. Ces domaines semblent avoir été subdivisés en plusieurs unités d'exploitation locales (appelées per, « maison »), et regroupaient plusieurs villages de paysans. Les scribes écrivaient avant tout des textes pratiques avant tout de nature à but administratif, mais aussi des lettres, et des textes de nature judiciaire comme les décrets royaux. Pépi Ier et Pépi II sont particulièrement actifs dans le développement des grands temples provinciaux, dont ils patronnent la construction et la restauration, puis les dotent en domaines et travailleurs exemptés de taxation pour pourvoir aux besoins de leur culte, comme le documentent des décrets retrouvés dans ces sanctuaires. Elles sont accompagnées d'un temple d'accueil généralement situé au bord d'un cours ou d'une étendue d'eau, qui ouvrait sur une chaussée menant ensuite au temple mortuaire où se trouvait la stèle funéraire du roi, construit contre le côté est de la pyramide, où se déroulent les rituels du culte funéraire royal. Les rois s'intéressent de plus en plus aux temples des dieux auxquels ils prodiguent des privilèges qui sont auparavant attestés pour les cultes funéraires royaux. Possible daughter of Menkaure. Un port de l’ancien Empire sur la mer Rouge : Wadi al-Jarf (IVe dynastie, Egypte), par Pierre Tallet, Conférence du Cycle Jean Pouilloux, Histoire et Archéologie (Mercredi 19 décembre 2012 – 18h, Université Lyon 2) A l’occasion de la conférence de Pierre Tallet, nous nous sommes documentés sur le port de Wadi al-Jarf. Plusieurs éléments y affirment la puissance de la figure royale : cour intérieure reliée à la fête-Sed, temple funéraire royal destiné aux offrandes au souverain défunt, temple du ka du roi[66]. Il s'appuie en tout cas sur des administrateurs déjà présents sous les règnes de ses prédécesseurs et épouse deux filles d'Ounas. Des successeurs de Djéser ont tenté de construire des pyramides à degrés à leur tour, mais elles sont restées inachevées : pyramide de Sekhemkhet à Saqqarah, et la pyramide à tranches de Zaouiet el-Aryan, peut-être voulue par Khaba[67],[68],[69]. Selon des traditions postérieures le trône serait revenu quelque temps à une personne nommée Nitocris (Neitiqerty ? Les grands dignitaires de la Ve dynastie se font construire de plus grands mastabas qui font l'objet d'agrandissements successifs au cours de la progression de leur carrière.